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« Simone Gbagbo amnistiée, Affi qualifie le geste de décrispation »

La libération de l’ex-première dame Simone Gbagbo, amnistiée lundi de même tant que des “détenus politiques civils”, poursuivis pour des infractions en lien de la crise postélectorale de 2010 à 2011, “est un geste de décrispation”, selon le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) dirigée par Pascal Affi N’Guessan.

“C’est un geste de décrispation que le FPI apprécie à sa juste valeur”, indique un communiqué signé de la porte-parole Agnès Monnet.

Lundi, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé une amnistie qui bénéficie à “800 personnes” dont Simone Gbagbo, condamnées pour des infractions en lien de la crise postélectorale de 2010 à 2011 qui a fait plus de 3.000 morts, dans son discours à la nation, à la veille de la fête de l’indépendance.

Lida Kouassi, ex-ministre de la Défense condamné en janvier à 15 ans de prison pour “complot contre l’autorité de l’Etat et Assoa adou, condamné en juillet 2017 à quatre ans de prison pour “troubles à l’ordre public”, tous deux des cadres pro-Gbagbo, figurent parmi les personnes amnistiées.

Cependant, “une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne sont pas concernés”.

L’ex-parti au pouvoir a “félicité le gouvernement pour la libération de (Mme) Gbagbo et de tous les détenus politiques civils qui croupissaient injustement depuis de nombreuses années dans les geôles du pouvoir”.

Le FPI a “encouragé le pouvoir à poursuivre cette dynamique en procédant également à la libération des détenus militaires, au dégel des comptes bancaires et en facilitant le retour sécurisé de tous les exilés politiques,” estimant que cela permettra à la Côte d’Ivoire “de renouer avec la stabilité”.

Lundi soir, l’ex-première dame, incarcérée depuis 2011 s’est dite “ravie” d’avoir été amnistiée, selon son avocat, Me Rodrigue Dadjé, se réjouissant “de cette bonne nouvelle”, qu’il a annoncé “en personne” à Mme Gbagbo.

Simone Gbagbo avait été acquittée fin mars 2017 pour “crimes contre l’humanité” mais condamnée en 2015, à 20 ans de prison pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”.

 

afrique-sur7.fr

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