L’ancienne première Dame Simone Gbagbo a été portée à la tête du Front social-démocrate (FSD), un nouveau regroupement de partis politiques qui a vu le jour. Lire le communiqué officiel du parti.
L’ancienne première Dame Simone Gbagbo a été portée à la tête du Front social-démocrate (FSD), un nouveau regroupement de partis politiques qui a vu le jour.
Le communiqué du FSD
La vie que nous avons reçue à la naissance est un privilège et un honneur divin. Par conséquent, en guise de reconnaissance de ce privilège et de cet honneur qui nous est fait par le monde du divin, nous devons manifester la joie de vivre à tout moment, et partout sur terre.
Cependant, force est de reconnaître que les humains sont malheureux. Il y a de la violence aux quatre coins du monde, et l’on a cessé de répandre la bonne vertu. Notre pays, la Côte d’Ivoire n’échappe pas non plus à ce triste constat.
Voilà pourquoi nous, hommes et femmes politiques, devons nous imposer la noble mission de faire en sorte que nos populations aient cette joie de vivre.
Mais dans des situations où un seul parti s’autorise à lui seul l’activité politique, s’affichant comme un parti monopolistique, le bon sens nous amène à privilégier, comme instrument de lutte, les groupements et/ou alliances politiques.
Pour éviter certaines incompréhensions plus tard, nous avons voulu que cette alliance politique soit un regroupement de partis
Il faut également, pour la bonne marche de cette union politique, avoir comme guide un citoyen éthiquement excellent, et un professionnel de la politique, quelqu’un qui ait fait carrière dans la politique. C’est dans cette optique que nous avons décidé de créer le Front Social-Démocrate, en abrégé FSD. Mais pour éviter certaines incompréhensions plus tard, nous avons voulu que cette alliance politique soit un regroupement de partis, mouvements et syndicats… d’obédience social-démocrate. Le FSD est une alliance homogène, et non hétéroclite.
Pour son bon fonctionnement, notre choix s’est porté sur Dr Simone Gbagbo, qui est une valeur sûre. C’est une dame attachée aux valeurs Républicaine, qui a une conscience Républicaine et qui n’agirait pas contre cette conscience, même si on voudrait lui faire croire que l’intérêt public l’exige. Elle n’est inféodée à personne ; c’est une femme libre d’esprit, incapable de trahir cette conscience Républicaine, au risque de se rendre coupable de trahison face au peuple, ce qui représente la plus haute des trahisons. Au sujet de cette trahison suprême, l’écrivain américain Neil Donald Walsh, dans son livre intitulé Conversation avec Dieu, affirme et je cite : « Se trahir soi-même, afin de ne pas trahir quelqu’un d’autre, cela reste une trahison ; c’est la plus haute trahison. »
Les regrets de Simone Gbagbo
Dr Simone Gbagbo est une femme qui a le charisme de Golda Meir, ancienne première Ministre d’Israël, le pragmatisme de Madame Eva Duarte Perón, ancienne première dame d’Argentine qui a profondément marqué le cœur des Argentins, et enfin, l’honnêteté professionnel de Madame Simone Veil. En effet, Simone Gbagbo, comme son homonyme Simone Veil, est une combattante sincère et idéologiquement convaincue.
Elle dit regretter énormément d’avoir été mal comprise, et que de cette liberté dont elle jouit aujourd’hui elle n’exprime aucun triomphe.
Elle rêve aujourd’hui d’une Côte d’Ivoire où les citoyens parlent un seul langage, qui est celui de la paix, une paix morale, qui mérite d’être vécue, plutôt qu’une paix romaine, une paix négociée au prix de nos libertés.
Dr Simone Gbagbo est convaincue que cela est possible, à condition que nos actions aillent dans le sens du pardon et soient empreints de sincérité. Pour cette ancienne Présidente de la Jeunesse Catholique (JEC), le pardon doit être un sacerdoce, car pour elle : « Il n’y a pas plus impardonnable que de ne pas pardonner. »
Dr Simone Gbagbo souhaiterait que la légitimité Républicaine des partis de l’opposition, qui fonde l’État de partis multiples, idéologiquement laïcs, héritée des année 90, soit préservée.
Dr Simone Gbagbo pense que laisser s’établir un État partisan plongerait le pays dans la dictature. De nos jours, dira-t-elle, la majorité absolue pour un parti, cela relèverait de l’impossible. Se prévaloir d’un pouvoir totalitaire est une prise en otage de la démocratie. Une telle situation conduit toujours à des révolutions, alors que, comme le disait le Président Félix Houphouët-Boigny : « La Révolution est un R de trop que nous ne voulons pas. » Non, « la Côte d’Ivoire a plutôt besoin d’évolution », disait-elle.
Nous sommes entièrement convaincus que Dr Simone Gbagbo est dans les prédispositions morales, intellectuelles et psychologiques pour conduire le pays et prouver au monde entier que la femme ivoirienne est capable du meilleur pour la Nation. Elle relèvera le défi de rendre au peuple de Côte d’Ivoire sa joie de vivre.
Nous avons la noble mission de faire de la côte d’ivoire une nation où les citoyens d’ici et d’ailleurs sécrètent de la joie de vivre. Pour ce faire, il nous faut prendre en compte certains paramètres avant de nous lancer dans certaines aventures. Les élections du 02 septembre 2023 ne sont pas pour les partis membres du FSD une priorité. Ce n’est pas dans la précipitation que nous allons atteindre notre noble objectif qui est de faire de notre pays un havre de paix. Les sages conseillent de la prudence et mettent en garde contre toute impatience préjudiciable : PRAECIPITATIO A DIABLO. Vouloir atteindre tôt son but conduit irrémédiablement à la perte, à l’échec. Certains hommes politiques en ont fait les frais. Au FSD, nous tirons les leçons du passé.
Si la date était maintenue, nous prierons Dieu et nos ancêtres pour qu’il y ait un dénouement heureux au soir du 02 septembre 2023
Le pardon chez nous est un sacerdoce et la paix une religion. Le scrutin avenir n’offre pas les conditions d’une participation pacifique et d’un dénouement heureux. Il y a trop de précipitation qui pourrait, à la fin, nous être préjudiciable. C’est la raison pour laquelle notre présidente, le Dr Simone Gbagbo, dans la préservation du climat de paix et dans l’intérêt supérieur de la nation, a fait la sage suggestion d’une prorogation de la date des élections municipales et régionales. Néanmoins si la date était maintenue, nous prierons Dieu et nos ancêtres pour qu’il y ait un dénouement heureux au soir du 02 septembre 2023.
Vive la Paix.
Vive la Côte d’Ivoire !
Le Président AKADJÉ Séraphin Olivier, Président du Parti Social-Démocrate (PSD).