04162024Headline:

Simone Gbagbo veut profiter de sa remise en liberté…; Une nouvelle révélation sur sa détention.

L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, sortie de prison il y a quelques semaines, se souvient avec amertume de ses moments de détention à l’Ecole nationale de gendarmerie d’Abidjan et appelle à la paix et à la réconciliation pour éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise. C’était jeudi 06 septembre 2018 au cours d’une visite à son domicile d’une délégation du Rassemblement Pour la Paix (RPP) conduite par son président Ouattara Gnonzié. Ci-dessous, de larges extraits de la déclaration de Simone Gbagbo.

« J’en avais besoin du Yako. Là où j’étais, j’étais très seule. J’étais privée de visite (…) Le pays a été attaqué par tous ceux qu’on considéraient comme des frères. Personne n’est venu à notre secours (…). Après le bilan, on se rend compte qu’il faut que tous les ivoiriens se lèvent (…).Je peux dire que la crise a été une épreuve de conscientisation et de sensibilisation pour nous même (…) Quand on se lève ce n’est pas pour attaquer. Il faut pardonner, c’est la seule solution. Sans ça on ne peut rien faire (…) Il faut accepter de pardonner pour sauver la Nation, sinon ce qu’on vivra, sera pire que ce qu’on a vécu. Il faut faire reculer le diable. Ce qu’on peut faire pour reculer le diable, c’est de lui donner l’amour. Quand vous lui tendez la main, le diable prend la fuite (…) Ce n’est pas le moment de la singularisation. Dieu est prêt à nous aider, sinon il ne m’aurait pas ouvert la porte. Je vois une Côte d’Ivoire replie de gloire. Des ivoiriens quittent la Côte d’Ivoire pour aller impacter la gloire dans d’autres pays africains».

David YALA

linfodrome.com

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