Le PARDON est d’abord un acte de courage et d’humilité qu’il faut encourager de toute personne consciente d’avoir offensé autrui. Quant à la réconciliation, elle est la dernière étape des processus de paix et de Pardon engagés honnêtement. Les deux (Pardon et Réconciliation) vont de pair et ne s’imposent ni à personne, ni au peuple affligé. Le peuple Ivoirien, martyrisé et meurtri, saura rester digne face à toutes les tractations d’intérêts personnels des apprentis politiciens. Par conséquent, il n’acceptera de pardon d’hypocrisie, ni de réconciliation de façade.
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, la réconciliation annoncée en 2011 n’étant pas sincère est restée un simple mot de propagande. Conscients de leur échec, ils s’aventurent à dire que: “la Côte d’Ivoire est maintenant réconciliée avec elle-même.” Une vraie réconciliation n’arrangerait pas le système de rattrapage. Une Côte d’Ivoire réconciliée avec tous ses fils et filles (libérés des prisons et revenus de l’exil) mettra fin au régime de rattrapage.
Aucune réconciliation ne peut être effective en dehors du Président Gbagbo et ses partisans. Le jour que le Président Laurent Gbagbo prendra la parole, pour dire au people Ivoirien: “mes chers compatriotes: Ivoiriens, Ivoiriennes, je m’humilie devant vous et je vous demande PARDON pour tout ce que les gens vous ont fait vivre à cause de ma personne,” tous les Ivoiriens: (femmes, hommes, vieux, jeunes et enfants) seront en pleures avec lui. Ce sera un jour spécial car il connait le peuple et le peuple le connait. Par contre, lorsque les Dramane et les Soro prononcent les mots “Réconciliation et Pardon,” les Ivoiriens ne se reconnaissent pas en eux. Plus, ils les prononcent, plus les Ivoiriens sont irrités car l’arbre ne produit que le fruit qui lui est assigné. Un papayer ne produit pas des tomates.
LES IVOIRIENS SE SONT FAIT UNE IDEE DE CHAQUE ACTEUR POLITIQUE DANS LE PAYS:
1 – Dramane Ouattara un assassin qui n’a aucun sentiment. Il est le père du mensonge. Pendant sa vite à Abengourou le 25 Sept. 2015, il fit semblant d’ignorer qu’Assoa Adou était en prison. Depuis ce jour, il n’en a plus jamais fait cas. Assoa Adou vient d’être enfin condamné à 10 ans.
2 – Soro Guillaume: un bavard, arrogant, orgueilleux, manipulateur impénitent qui n’a cessé de narguer les Ivoiriens depuis la FESCI au déclenchement de sa rébellion jusqu’aujourd’hui. C’est le chef rebelle, braqueur des agences de la BECEAO dans les zones CNO.
3 – Bédié: très rancunier, il a bradé l’héritage du vieux pour son “Gligbo”.
4 – les trois quidams se sont associés pour déporter le Président Gbagbo et Blé Goudé à la CPI, Simone Gbagbo, la Première Dame et les autres cadres FPI sont détenus dans les prisons locales.
SORO GUILLAUME ISOLE PAR LES SIENS!
Qui pouvait s’imaginer qu’un jour Soro descendrait de son cheval de Troy pour parler de pardon! Il était devenu trop puissant et intouchable, faisant le tour du monde, reçu partout en héro, marchant sur tapis rouges. Tous les Ivoiriens savaient que le petit gros visait haut en comptant certainement sur l’extérieur. Pour Soro, le peuple Ivoirien comptait peu dans son plan car, à l’entendre parler, il puait la fierté. A toutes les occasions qui lui étaient données et il en a eu beaucoup, il évoquait pelle mêle, 100 et une raisons pour justifier sa rébellion. Tantôt:
“Mes parents du Nord ont été brimés et on leur refusait l’établissement des cartes nationales d’identités, donc il me fallait rétablir la justice.” A d’autres occasions: “Jamais, un Nordiste n’a occupé un poste important dans ce pays, alors il nous fallait rétablir l’égalité dans ce pays.”
Ou encore: “Laurent Gbagbo a commencé à tuer tous ceux qui portaient des boubous en Côte d’Ivoire. Il préparait un génocide donc nous avons pris les armes pour l’arrêter de massacrer les populations civiles …” Enfin: “j’ai pris les armes parce que j’ai été contrôlé sur le pont Felix Houphouët-Boigny…” Lorsque la question lui fut posée de savoir s’il avait des remords et si c’était à refaire il l’aurait refait? Soro répondit: “Je ne me reproche rien, je n’ai rien fait, je n’ai tué personne. Avec tout ce qui se passait dans le pays comme injustice, nous étions en légitime défense. Et “SI C’ETAIT A REFAIRE, JE L’AURAIS REFAIT…”
Le peuple Ivoirien a pris son mal en patience en se disant “SORO, TU PEUX FAIRE CE QUE TU VEUX, TE PROMENER ET MENTIR, MAIS UN JOUR, LORSQUE TU DESCENDRAS DE TON CHEVAL DE GLOIRE ET QUE TU VOUDRAS T’ADRESSER A NOUS, ALORS TU NOUS TROUVERAS SUR TON CHEMIN.”
Aujourd’hui, Soro se sent isolé, lâché par ceux pour qui il a sacrifié ses compatriotes. Pense-t-il encore intimider le people Ivoirien? Dire que: “j’étais en mission qui m’a amené en France, en Belgique, au Luxembourg…etc,” les Ivoiriens n’en ont cure de tes balades. Qu’est-ce qu’ils y gagnent? Nous sommes tous d’accord que voyager est une très bonne chose mais tu as mis les Ivoiriens dans la misère, au bord de la mendicité et tu t’es enrichi sur leur dos en cassant leurs Banques. Toi un chef rebelle, toutes les Ambassades étrangères sont à ta disposition, tu as les moyens de t’acheter des titres de transport, pendant que l’Ivoirien ne peut même pas s’offrir deux repas par jour. “Oui, je suis arrivé de ma mission et j’irai demander pardon à Bédié, à Alassane Dramane et (même) à Laurent Gbagbo…”
Le moment que les Ivoiriens attendaient est venu, alors, Mr. Soro, n’oublies pas que des faits te seront rappelés et tu auras à répondre à quelques questions. Mais d’ores et déjà, saches que:
1 – Lorsqu’on n’a rien fait, qu’on n’a tué personne et qu’on ne se reproche rien, ON NE DEMANDE PAS PARDON.
2 – lorsqu’on a oublié quelqu’un, on ne regarde plus derrière, encore moins lui demander pardon.
3 – En tant qu’un homme de mission, les Ivoiriens n’ont donc pas affaires à toi Soro. Tu donner les noms de ceux qui t’avaient envoyé en mission? C’est à eux que les Ivoiriens réclameront réparation car tu as simplement été envoyé. C’est pourquoi le Président Gbagbo pouvait dire et je cite: “lorsque quelqu’un t’envoie, il faut savoir t’envoyer…”
4 – Demander pardon n’est pas une mauvaise chose, mais saches que cette démarche exige la vérité et l’honnêteté. Les Ivoiriens te donnent le bénéfice du doute, espérant que tu sais exactement ce qu’il faut faire. Autrement dit, tu seras livre en spectacle et ridiculisé.
Tu veux aller rendre visite au Président Gbagbo in prison? La Haye n’est pas son village et il y est par ta faute. Tu disais qu’il mérite d’y être, aussi bien que Simone Gbagbo et tous ceux qui croupissent en prison dans des conditions misérables. En outre, en 2011 à Dabou, au cours d’un meeting, tu dis ceci concernant le Président Gbagbo: « Laurent Gbagbo ne reviendra plus jamais en Côte d’Ivoire, oublions-le et avançons car le pays est en marche… »
En Côte d’Ivoire, ils sont nombreux qui connaissent déjà les raisons derrière ta démarche de pardon. Si d’aventure, il s’avère que c’est pour tes ambitions d’être Président de la République, alors ne dérange pas les Ivoiriens car depuis le coup d’état de la France et de l’ONU et le renversement du Président Gbagbo, le fauteuil Présidentiel de Côte d’Ivoire est devenu un BANC sur lequel n’importe quel aventurier peut venir s’assoir, pour vu qu’il ait des armes. Il faut alors épargner tes errements aux Ivoiriens afin qu’ils se consacrent à adorer leur Dieu car il est écrit: “tout people sur qui mon nom est invoqué, je l’exaucerai et JE le délivrerai du mal…”
Daman Laurent Adjehi
Ecrivain/Auteur –
Edit. EN Chef- www.ivoirenewsinfo.net-USA