Présenté depuis plusieurs années comme l’un des candidats à la succession d’Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro affirme ne pas véritablement penser à la présidence pour l’heure. Lors de son récent séjour en Egypte, le chef du parlement a laissé entendre à l’occasion d’une interview publiée sur son site web qu’il ne pense pas pour l’heure à cette importante échéance électorale.

« En ce qui concerne 2020, pour l’heure, a-t-il fait savoir, ce n’est pas dans mon agenda. Le président Ouattara n’a pas même passé la moitié de son mandat, donc on ne peut pas commencer des querelles de succession, il faut laisser le président travailler à satisfaire aux Ivoiriens, à assurer leur sécurité et à augmenter leur niveau de vie ».

Pour le chef du parlement ivoirien, « quand viendra l’heure des élections de 2020, nous irons tous nous consulter ». « Comme je dis, le plus important pour nous, Africains et spécifiquement pour Ivoiriens, ce n’est pas les ambitions personnelles, ce sont les ambitions pour le pays. Quand un homme se présente à la présidentielle, c’est pour répondre à une volonté d’ensemble », a-t-il ajouté. 

Au cours de cet entretien, l’ancien leader estudiantin s’est également prononcé sur la récente création d’EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté), plate-forme de l’opposition. « nous saluons le fait qu’il y ait une opposition politique, nous ne sommes pas du genre à considérer que l’opposition politique n’est pas une bonne chose mais au contraire, nous pensons que la diversité et la pluralité des opinions enrichissent l’espace politique du pays », a commenté celui que ses soutiens surnomment le PAN. 

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