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Tabaski : l’alcool a encore manqué dans les maquis à Abidjan et à l’interieur du pays

maquis

Les musulmans de Côte d’Ivoire et d’Abidjan, en particulier, ont célébré, samedi 4 octobre 2014, à l’instar des autres du monde entier, l’Aïd Al-Adha (Aïd-El-Kébir), connue sous les appellations «fête du sacrifice », « fête du mouton» ou la Tabaski, la deuxième plus grande fête de cette communauté.

Vêtus dans leurs plus beaux habits, les fidèles ont pris d’assaut les différentes mosquées pour assister à la prière de deux rakats et aux sermons des Imams qui ont abordé divers sujets. Mais ce sont les réjouissances suivant la prière collective et le sacrifice, qui ont surtout attiré notre regard.

D’abord d’une manière générale, la fête de la Tabaski a un impact économique considérable dans la ville d’Abidjan et est une occasion rêvée car elle permet à la plupart des travailleurs (commerçants, artisans, couturiers…) de gagner de l’argent et de réaliser des profits. Ainsi donc, les ”Maquis”, ”Bars” et autres lieux branchés de la capitale économique ne ménagent aucun effort pour ne pas manquer ce rendez-vous. C’est le constat que notre équipe a fait, lors d’une tournée qu’elle a effectuée dans la soirée et la nuit du samedi dans les espaces ”Show” des communes de Marcory et Koumassi ( au sud d’Abidjan).

Dès 16 h, les maquis ont donné le ton en augmentant le niveau des décibels. La commune de Koumassi, notamment, le quartier Sicogi vit au ryhme de la Tabaski. Le Maquis ”3è mi-temps”, accueille ses premiers clients. La propriétaire des lieux A. M. affiche un sourire des plus joyeux. ”On attend les clients. Ils vont venir. L’intérieur est déjà plein mais pour la circonstance, nous avons installé des chaises sur le parking. Plus de trois cent chaises”, indique-t-elle fièrement.

En face, dans le ”Maquis Dogon” le maître des lieux, Mike. D, affiche bonne mine car son temple a des allures inhabituelles. Les premiers clients ont déjà commencé la fête au rythme des sons ultra-syncopés du coupé-décalé et du Naija (musique branchée nigériane). ”Vous même vous voyez, c’est déjà presque rempli alors qu’habituellement, il ne fait pas le plein. J’avais même bien voulu le fermer pour la rénovation mais j’attendais la fête de la Tabaski”, nous a-t-il expliqué visiblement ému. Il a bien raison, dans ce monde très concurrentiel de la débrouille et de l’informel, rien ne doit être perdu.

Notre équipe prolonge son parcours dans un autre Maquis, ”5è dimension”. Sur les lieux, les Dj (Disc Joker), les managers et le personnel, s’activent. Les premiers ”Atalakus” avaient déjà commencé. Tout le monde y compris le personnel arborent des tenues en ”mode Tabaski” ( Bazins). ”Il y a longtemps on annonçait l’événement dans notre Maquis. Vous voyez l’affiche qui est devant, ce sont tous les artistes qui vont ”prester” ici, aujourd’hui. On est prêt. Vous comprenez que je n’ai même pas le temps de vous recevoir convenablement. Excusez-moi. C’est la fête, donc c’est mouvementé. Il y a du monde et je règle le cas de ceux qui ont réservé des places comme ça”, a lancé le manager principal très occupé. Les ”Gros Bras” ( portiers) eux, sont occupés à prendre des mesures contre tout débordement.

Ensuite, nous décidons de nous rendre à Marcory ( réputé pour ces Bars et Boîtes de nuit très branchés), aux environs de 21 h. À notre arrivée au ”Centre commercial” (lieu adulé par les branchés des nuits abidjanaises), l’espace affiche complet. La joie, la liesse populaire, la musique et la danse ponctuent de façon identique tous les Bars et Boîtes de nuit. Au ”Djassa Vip”, Ali Djassa, le maître des lieux, est débordé par la foule. L’homme très médiatique d’habitude a du mal à s’adresser à notre équipe. ”Les gars, merci pour votre visite. Je m’occupe de vous après, je viens. Vous-mêmes vous constatez, je (…)

 

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