Le conclave organisé le 16 décembre dernier par l’ex-Réseau des Amis de Côte d’Ivoire, devenu officiellement depuis cette date Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI) livre des secrets de taille quelques jours après sa tenue.
En effet, selon une source bien introduite dans la sphère de décision du RACI, également déclaré mouvement politique, ce dernier conclave a été suivi de très près par le pouvoir actuel, le RDR d’où est issu la majorité des membres de ce mouvement.
De ce fait, aux dires de notre source, il aurait envoyé des agents des renseignements généraux en civil confondus dans la foule, qui rendaient en temps réel l’atmosphère, les informations, sans que, eux, les initiateurs de cette rencontre ne s’en rendent compte.
C’est le président d’honneur, a-t-il ajouté, Guillaume Soro, président de l’Assemblée Nationale, celui en qui se reconnait le RACI pour sa position claire sur la paix et la réconciliation, absent ce jour-là, qui les a prévenus de leurs présences dans la masse.
Il aurait justifié cette information, d’après lui par le fait que ses services de renseignement également présents sur les lieux, lui auraient signalé les manœuvres des intrus, qui auraient été débusqués en catimini, sans incident et à l’abri des regards.
Cette manœuvre du pouvoir, ajoutée à la réunion d’urgence organisée par le RDR tendance “clan Ado” après le conclave, pour, dit-il, mesurer l’ampleur que prend le RACI dans la commune de Yopougon, leur fait craindre pour la suite.
Car en se fiant à son analyse, il est fort probable que l’on les empêche les jours à venir de se rassembler d’autant plus que le RACI est désormais déclaré mouvement politique.
Casimir Boh, Abidjan
koaci