Des fonctionnaires de la Police nationale de Côte d’Ivoire ne sont pas contents de la situation qu’ils vivent depuis plus d’un an.
Ce sont des candidats, au nombre de plus de soixante-dix (70), qui ont été admis au test 2016 d’intégration à l’Organisation des nations unies (Onu). Sur 1700 policiers postulants, ce sont exactement 183 qui ont été déclarés définitivement admis au test de recrutement (de l’Onu).
Une première vague d’environ cent policiers, a rejoint les unités et services des missions de l’Onu, pour deux années. Pour les dizaines de policiers qui sont restés, en attendant d’être déployés, ils ont effectué les visites médicales et ont reçu des passeports de service via le ministère des Affaires étrangères, selon de sources sécuritaires.
C’est à leur grand étonnement qu’un autre concours a été lancé. Et depuis le samedi 11 août 2018, les candidats ont composé et les résultats devraient être disponibles d’un moment à l’autre
Ceci a soulevé le courroux des admis en attente de 2016. « Certains parmi nous sont allés composer le samedi (11 août 2018), parce qu’ils sont désespérés de 2016. Comment nous sommes en attente, sans régler nos problèmes, on lance un autre concours ? Sachez que la majorité de 2016, restée sur le carreau, ne comprend plus rien dans cette façon de gérer l’administration policière. Nous nous sommes rendu compte que nous avons été grugés. Et ce n’est pas normal et tout le monde se plaint. J’ai peur que cela débouche sur autre chose », a martelé l’un des candidats en attente de 2016, le vendredi 17 août 2018 .
En tout état de cause, ces policiers admis et recalés de 2016 sont en train de faire des démarches pour réintégrer leur service d’origine ou d’autres services de la Police.
M’BRA Konan
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