Cette semaine, l’Assemblée nationale française a voté l’obligation, pour les réseaux sociaux, de vérifier l’âge de leurs utilisateurs et d’obtenir l’accord des parents pour les enfants de moins de 15 ans. Le texte vise notamment la plateforme TikTok, très populaire chez les adolescents, et qui revendique plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. TikTok suscite une levée de boucliers en Occident et notamment en Belgique, aux États-Unis, au Kenya et en Inde.
– À Bruxelles, TikTok promet de travailler avec un partenaire pour l’Europe afin de garantir que les données ne partent pas vers la Chine, mais le mal est fait. Les institutions européennes ont préféré se protéger.
– La position est similaire aux États-Unis : même si TikTok a accepté que ses données soient hébergées et surveillées par une entreprise californienne, les autorités voient également l’application comme une menace. Pour une fois, les démocrates et républicains sont d’accord sur le sujet.
– Au Kenya, pas question d’interdire TikTok car la plateforme est en plein boom.
– L’Inde a complètement interdit TikTok dès 2020, après des affrontements frontaliers entre les armées indienne et chinoise. Malgré son succès, New Delhi a préféré se prémunir de tout risque d’espionnage. Trois ans après, des alternatives locales ont émergé.