Le décryptage de Fernand Dédeh de l’actualité ivoirienne .
À Barthelemy Zouzoua Inabo: Ton Camarade et toi, faites attention à Mougins-Kong et aux Mans-Issia là-bas oh. La France est officiellement installée dans la cinquième vague de la Covid19 selon les autorités. Faut pas nous envoyer des variants ici…
Ça va chez nous ici, sauf que la météo même est étonnée avec les pluies de fin d’année. Pour les embouteillages, Le Blanc de la Mé nous a déjà avertis « Nous serons heureux demain quand les chantiers en cours seront terminés. ». Demain, justement! le Beau de la Côte d’Ivoire, Le Beau Blaise ou disons Kouassi Blaise, apprécie depuis la capitale ivoirienne, la corrélation entre le passé, le présent et les incertitudes du futur…
Kouassi Blaise n’est pas content! Alors pas du tout. Son parti politique souffre de son absence au pays. Il veut le réorganiser, le mettre en ordre de bataille. Le congrès du CDP est prévu à Ouagadougou les 4 et 5 décembre 2021. Seulement voilà, Kouassi Blaise parle, le président en exercice du parti est occupé à autre chose. Il ne réagit pas. « Pour des raisons que j’ignore, je n’ai noté aucune réaction de votre part, jusqu’aujourd’hui, ni pour accuser réception de la correspondance sus visée, ni pour me faire parvenir un quelconque projet… ». Il demandait dans une correspondance au président de son parti, le 4 novembre 2021, la mise à disposition du projet du budget pour l’organisation du congrès du CDP. « Je vous propose de nous retrouver le samedi 20 novembre 2020 à Abidjan à 11 h… Pour une séance de travail… ». Voilà demain. Hier, Notre Beau ordonnait. Aujourd’hui, il propose. Et il n’est pas sûr d’être écouté. Il allie fermeté et souplesse. Et un brin de discrétion. Il nage entre trois Eaux comme la ville de Grand-Lahou. Il ne veut pas perdre le contrôle de son parti, il ne veut pas heurter les autorités de Ouagadougou, il ne veut pas gêner celles d’Abidjan… C’est ça demain… il arrive toujours. Il est incertain. Les puissants d’aujourd’hui ont là, toute l’idéologie qui enveloppe la notion du futur…
Je sais, le téléphone rouge de ton Camarade crépite. Mais passe-lui le message quand même. Le front social commence à nourrir de mauvaises idées. Pour le moment, j’ai noté deux préavis de grève: celui des agents de la Santé et celui des Douaniers. Les agents de la Santé interpellent directement ton Camarade. Leurs revendications portent sur
1- Le projet de décret instituant une indemnité de sujétions sanitaires aux agents et fonctionnaires de l’Etat
2- projet de décret octroyant une prime trimestrielle d’incitation aux agents et fonctionnaires en service au ministère de la Santé
3- Un décret relatif au nouveau statut de l’INFAS incluant les LMD
4- L’adoption d’un projet de loi portant Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire.
Ils notent que deux rencontres ont eu lieu avec la tutelle. Mais elles se sont soldées par un échec.
C’est un Préfet qui me l’avait révélé ça: quand une autorité n’a pas de solution immédiate à un problème, il met en place une commission de travail. Dis à ton Camarade, de mettre en place une commission pour discuter avec la coordination des agents de la Santé. Mais dans la vérité des faits et des chiffres. Un fils demande toujours tout à son père. Mais il ne connaît pas souvent la souffrance de ce dernier.
Chez les Douaniers, la question est à la fois préoccupante et gênante. Ils ont sûrement raison de militer pour de meilleures conditions de vie et de travail. Mais le problème tel que posé, visant la personne de leur Patron est déviant. Toujours difficile de régler les problèmes de personnes et d’amour-propre. Là-bas, il faut recentrer le débat.
Je m’en vais parler de Droit international humanitaire oh… Finale du concours de plaidoiries organisé par le CICR: les universités finalistes, Université de Korhogo et université Félix Houphouët-Boigny…