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Un commando lourdement armé débarque au commissariat de 2è arrondissement de Yamoussoukro et sème pagaille. Un policier grièvement blessé

Qui a attaqué le commissariat du deuxième arrondissement de Yamoussoukro ? Bien malin qui pourra y répondre. Mais des indiscrétions au sein de l’armée font état d’une possible action de représailles des militaires.

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Une remontada des militaires sur les policiers ? En tout cas, c’est l’une des théories les plus répandus dans le milieu des corps habillés, ce samedi 21 septembre 2019, à la lumière du mode opératoire du commando qui a attaqué le commissariat du 2è arrondissement de Yamoussoukro. Selon certains témoignages, des phrases lâchées par les assaillants, laisse croire cette hypothèse. De même qu’un acte posé par les assaillants. « Ils ont tiré sur le véhicule du sama (commissariat en jargon militaire ivoirien, ndlr) sans chercher à l’emporter. C’est un message très clair. Ils n’ont rien emporté », commente un officier.

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Dans la nuit du vendredi 20 septembre, aux environs de 23h, un commando d’une quinzaine d’individus en « Charlie armés » (portant des treillis non conventionnels, ndlr) ont fait irruption dans la cour du commissariat du 2è arrondissement de Yamoussoukro. Ils ont rafalé dans la cour, atteignant un adjudant de police à la cuisse. Celui-ci, selon nos informations, n’était pas spécifiquement visé. Il a été évacué à l’hôpital général de Yamoussoukro.

Touts les chefs militaires et policiers de la ville ont immédiatement afflué sur le théâtre des opérations pour calmer les esprits.

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Le 19 septembre 2019, des heurts ont éclaté à la préfecture de police d’Abidjan, opposants des éléments des Forces spéciales et des policiers. Ils faisaient suite à l’interpellation d’un individu qui serait un FS en civil, au cours d’une opération de rafle générale. Les états-majors de l’armée et de la police ont qualifié l’incident de « malentendu qui a entraîné des échauffourées ». Certains policiers présents lors de ce « malentendu » ont plutôt parlé d’attaque, tandis que certains soldats dénonçaient une humiliation ou un affront fait aux Forces spéciales.

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