Dame A.C. Thérèse, restauratrice exerçant et vivant à N’dotré, dans la commune d’Abobo, est inconsolable. Elle a perdu son fils Adou Hervé, âgé de 19 ans et élève en classe de Seconde G2, dans un institut technique et professionnel de la place. Le jeune garçon a été découvert mort.
Le malheur est survenu le mardi 11 novembre 2014, à N’dotré. A en croire nos sources, ce jour-là, c’est en ouvrant le portail du domicile familial, qu’un des habitants des lieux découvre le jeune homme pendu. Devant cette macabre découverte, celui qui vient de voir le corps sans vie de l’élève, ne peut s’empêcher de lâcher des cris de détresse. Que se passe-t-il ? Chacun accourt et découvre l’horreur.
La pauvre mère qui contient difficilement ses pleurs, prend son courage à deux mains et fonce au commissariat de police du 32ème arrondissement dont le périmètre de compétence enregistre le drame. Elle y explique ce qui vient de se produire à son domicile. Des agents, en compagnie de leurs collègues de la Police criminelle, de la Police scientifique et surtout d’un médecin, pour certifier la mort et éventuellement sa nature, se rendent sur place. Tous découvrent que le jeune homme a le cou enroulé par une ceinture, elle-même rattachée à un claustrât d’un des murs de la maison.
Mais alors que tout le monde croit à une pendaison, le toubib n’est pas vraiment de cet avis. Il explique que pour que l’on parle d’un suicide par pendaison, il aurait fallu qu’il y ait bien présence de certains indices. A savoir, que le sujet d’un tel âge, devrait avoir déféqué et libéré du sperme. Ce sont les principaux indices. Or ici, ces indices ne sont nullement constatés. En clair, la thèse du suicide est loin d’être retenue. Il n’est donc pas exclu, qu’un tiers ait tué le pauvre garçon, avant de maquiller le crime par une présumée pendaison. Si tel est donc le cas, qui peut en vouloir au jeune Adou Hervé et pour quelle raison ? Au regard donc du médecin, cette mort est bien suspecte. Alors, les enquêteurs de la police sont à pied d’œuvre pour faire éclater la vérité. En attendant, le corps de l’infortuné garçon est enlevé pour être conservé à la morgue d’Anyama.
Madeleine TANOU