04162024Headline:

Urgent – Mutinerie prend de l’ampleur à Bouaké, Korhogo, Abobo, San-Pedro et Daloa !

Descente-des-FRCI

Des soldats de l’armée ivoirienne en service à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan), à Korhogo, dans le Nord du Pays et à Abidjan ont déclenché, ce mardi, un arrêt de travail en sortant des camps militaires pour fermer et occuper les corridors notamment à Korhogo et à Bouaké.

Depuis ce matin, nous avons appris que le centre-ville de Bouaké est paralysé par ces mouvements d’humeur. Interrogés par un correspondant sur place, ces soldats mécontents affirment réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires qui datent depuis 2009.

La colère des soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) signalée depuis ce matin à Bouaké, a gagné Korhogo, puis Abidjan, avec la paralysie de la commune d’Abobo par des éléments du camp commando, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Gaoussou Koné dit Jah Gao.

Toutes les voies menant au camp pour la CNPS sont occupées par les militaires qui réclameraient également comme leurs frères d’armes de Bouaké, leurs primes de guerre promises selon eux, par les autorités après la fin de la crise post-électorale de 2011, qui a vu l’arrivée de Ouattara au pouvoir.

L’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, a expliqué qu’il s’agit d’un “mouvement de colère” pour l’obtention de leurs matricules, et un “rappel” pour quelque 8.000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans l’effectif de l’armée régulière, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.

“Il y a certains de nos anciens qui sont allés à la retraite sans leurs salaires bloqués sous l’ancien régime de Laurent Gbagbo (…)”, explique un soldat en poste à la 3è région militaire de Bouaké, soulignant que des “soldats actuellement en fonction ont également plusieurs arriérés de salaires”.

Les militaires réclament l’avancement de milliers d’entre eux, entériné lors de l’accord de paix de Ouagadougou signé en 2007, affirment-ils, mais qui n’a pas été suivi d’effets.

Ce qui est refusé aux militaires de carrière sous Laurent Gbagbo est à l’inverse accepté pour les anciens rebelles intégrés dans l’armée depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir en 2011, se plaignent-ils.

A Korhogo, les militaires manifestants n’ont pas investi les rues, mais se sont pour la plupart rassemblés dans la cour du camp du 4ème bataillon d’infenterie, quand d’autres ont bloqué l’entrée Est de la ville sur l’axe menant à Ferkessédougou.

On nous signale par ailleurs le même mouvement d’humeur à San Pedro et à Daloa.

Source Im

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