07 août 1960 – 7 août 2016 : 56 ans plus tard, la Côte d’Ivoire est toujours enfermée dans le cadre aliénant du franc cfa, vivant dans la mendicité appauvrissante de l’aide publique internationale et du ré-endettement à outrance, et soumise aux diktats d’un potentat à court de solutions, nostalgique d’une féodalité archaïque. 56 ans plus tard, les populations ivoiriennes vivotent encore dans la plus complète dépendance économique, politique et sociale. Au colon s’est substitué un despote couleur locale, encore plus vil et sournois. Triste constat.

Nietsche disait : «Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.» En ce 07 août 2016, commençons par faire le premier pas dans la bonne direction : Osons la vérité, osons regarder la réalité en face, poser les problèmes tels qu’ils sont et opter pour des réformes innovantes, réalistes et audacieuses.

Ainsi nous pourrons, un jour, déclarer notre indépendance en glorifiant nos droits humains, déclamer toutes les atteintes qui ont été portées à ces droits depuis 1960 et proclamer solennellement la rupture avec le modèle existant, en instaurant le régime parlementaire, en sacralisant la propriété privée, en libérant la justice et l’économie, et en rendant la terre et le pouvoir aux individus, et non à l’Etat et à ses animateurs.

PS: Pour les plus jeunes qui ne la connaissent pas, voici la chanson à laquelle notre titre fait allusion, un superhit des années 60, avec lequel Grand Kalle et l’African Jazz célebraient « l’indépendance » du Congo, qui s’est avérée bien trompeuse… comme en Côte d’Ivoire et partout en Afrique francophone:

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