04202024Headline:

VIDEOS/procès:23 Mai/ Grand Coup de froid à la CPI, le témoin de Bensouda«Mon village a été attaqué, pillé et brulé par les forces pro-Ouattara»


Un témoin de l’accusation (0449, ndlr), ancien fesciste a, à son deuxième jour de témoignage à charge contre Laurent Gbagbo  et Blé Goudé à la Haye, expliqué que durant la crise son village Essabo Niamboua avait été, à l’image de Duekoué, attaqué, pillé et brûlé par les forces pro-Ouattara entre le 29 mars 2011 et le 5 avril 2011.

« Mon village situé entre Daloa et Duekoué a été attaqué, pillé et brulé par les forces pro-Ouattara, mon père a été obligé de fuir au Liberia car son fils appartenait à un mouvement pro-Gbagbo » a indiqué à maitre Ndri l’actuel rédacteur municipal, étudiant durant la crise.

Ancien membre de la Fesci de 2003 à 2008, secrétaire à l’organisation et à la mobilisation adjoint 1 université de Cocody département histoire et, entre 2008 et 2010 secrétaire général national de l’UECOJEP, mouvement d’accompagnement du mouvement de Blé Goudé pour inciter les étudiants à adhérer à la cause du Cojep, il a donné sa version du mouvement syndical étudiant.

« La Fesci n’appuyait pas de parti politique ou de personnalité politique mais lors de la crise de 2002 et l’attaque de rebelles, elle a participé à la lutte pour la sauvegarde des institutions incarnées à ce moment par Laurent Gbagbo. » a indiqué celui qui, durant la crise, à l’appel de Charles Blé Goudé, tenait un barrage sur une voie au niveau de Niangon sud, barrages qui se sont intensifiés, toujours selon le témoin, après que les informations sur les événements de Duékoué soient parvenues à Abidjan et aient crée « la psychose » .

Au sujet de ce dernier il expliquera : « Le 19 mars ce n’est pas Blé Goudé qui a appelé au Drapeau, mais moi et l’ensemble des jeunes qui nous accompagnaient sommes allés le voir chez lui à la maison « Yopougon, quartier résidentiel» avant le discours de la place CP1, pour lui demander de communiquer auprès du président Gbagbo que nous voulons défendre la nation contre la rébellion. »

Enfin, avant la première pause du jour, il a mentionné «Mes amis ne croient pas en vous (Cpi, ndlr) mais moi je crois en la justice».

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