Le village SOS de Yamoussoukro a décidé jeudi, de passer à une étape dans la sensibilisation et la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), avec le lancement dans les prochains jours d’une vaste campagne en vue d’amener les populations à abandonner la pratique de l’excision et d’endiguer fléau.
L’annonce été faite par le coordonnateur du centre de compétence de vie et de la santé de la reproduction (CCV/SR), de SOS village Léon Aké Ahiba, lors de la troisième réunion préparatoire qui a réuni au village SOS de Yamoussoukro, les responsables d’association des femmes, et les Ong exerçant dans le domaine des MGF et des Violences basées sur le genre (VBG).
Organisée par SOS village de Yamoussoukro, en collaboration avec la direction régionale de la femme et de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, la plateforme de lutte contre les VBG, et les associations et groupements des femmes, la campagne contre les MGF, la campagne est prévue démarrer le 22 mai et s’étendra sur toute l’année, a précisé le coordonnateur du CCV/SR Aké Ahiba.
Ces Ong et associations de femmes, « maillon essentiel » dans la campagne, ont été déjà formées en matière de communication pour le changement de comportement, et sur les conséquences médicales physiques et sociologies dues à la pratique de l’excision.
« Elles (Ong et associations) seront chargées d’organiser des séances de sensibilisation sur la supervision de SOS village, à l’intention des communautés religieuses, chefs traditionnels, associations de jeunes, leaders d’opinion afin qu’ils s’impliquent dans la lutte contre le fléau.
« La campagne se fera sous forme de tournée de proximité dans tous les quartiers auprès des populations et sera sur les conséquences médicales de l’excision de sorte à amener les populations à abandonner définitivement la pratique des MGF », a souligné le communicateur en santé de la reproduction de SOS village de Yamoussoukro, Léon Aké Ahiba.