Le 17 janvier aux environs de 10 heures du matin, trois camions citernes ont explosé près des infrastructures de stockage de l’Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc) dans la zone industrielle de Mussafah de la capitale des Émirats arabes unis. Ces explosions ont provoqué des incendies conséquents à 22 kilomètres du centre d’Abu Dhabi qui ont coûté la vie à trois personnes et en ont blessé six autres.
Un incendie moins important a également démarré sur un chantier de construction à l’aéroport international d’Abou Dhabi, entraînant des bouleversements mineurs du trafic aérien. L’enquête préliminaire indique pour le moment que ces explosions sont dues à de « petits objets volants », pouvant potentiellement être des drones.
L’attaque est revendiquée dans la foulée par les rebelles yéménites houthis, qui, par la voix de leur porte-parole Nasser al Din Amir, chef adjoint du ministère de l’Information, ont annoncé d’autres attaques : « Si les Émirats poursuivent leur escalade [au Yémen], nous continuerons à répondre par nos opérations militaires contre eux. »