04252024Headline:

Affaire Charlie Hebdo: un gabonais répond à Ali Bongo

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Un gabonais répond à Ali Bongo Ondimba après sa décision d’aller marcher à paris en solidarité avec Charlie Hebdo.

Monsieur le président, si je puis me le permettre, vous n’êtes pas Charlie. Vous êtes Ali Bongo Ondimba anciennement Alain Bernard Bongo.
S’il vous plait, vous avez présenté vos condoléances au peuple français ne pensez vous pas que c’est assez ? Surtout que, lorsque nous sommes touchés par nos propres drames j’ignore si le président français prend la peine d’envoyer un mot de consolation.

Si vous manquez d’activité, ou si votre soif de voyage est forte voyagez donc à travers le pays voir l’avancement de chaque chantiers, allez à l’uob vous enquérir de la situation qui prévaut, faites un tour à l’ustm, en province. Ce ne sont pas les chantiers qui manquent.

Mais si l’étranger est la seule destination qui puisse satisfaire ce besoin compulsif (excusez-moi pour le terme), allez au Nigéria. La France est un pays ami, (il parait) mais le Nigeria un pays frère. La France a rendu hommage à ces 12 disparus, aidons notre frère africain à rendre hommage à ces 2000 personnes et aux dégâts matériels subis. Soyons un peu logique !

Vous prétendez vous battre pour la liberté d’expression, mais commençons pas le droit de vie. Vous vous indignez pour la mort d’adultes et des familles privées d’un père désormais ? Indignez-vous davantage pour des familles entières décimées, des enfants et des femmes morts calcinés, sans aucune raison valable. Vous vous insurgez contre le terrorisme ? Insurgez vous pour celui qui tue 12 personnes mais, insurgez vous davantage pour celui qui en tue 2000 !

Mais si je puis vous donnez un conseil, monsieur le président, c’est de RESTER CHEZ VOUS AU CALME.
ARDO BARZIK

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