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Bamako: Les magistrats maliens veulent une revalorisation de leurs statuts.

Des négociations ont débuté lundi à Bamako, entre le gouvernement malien et les syndicats de magistrats en grève illimitée depuis 27 août, pour exiger entre autres, la relecture de leur statut, assortir d’une revalorisation de la grille salariale.
Jouant le rôle d’arbitre, le président de la commission lois à l’Assemblée nationale malienne, Zoumana N’tji Doumbia a supervisé cette première rencontre officielle qui a réuni autour d’une même table les grévistes et les ministres maliens de la Justice, de l’Economie et de la Fonction publique.

Fin août, le bureau du Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) malienne ont engagé quelques 500 magistrats dans une grève illimitée, estimant que leurs “revendications datent de 2014 et 2015”, et dénoncé “les promesses non tenues du gouvernement avec qui un accord avait été conclu”.

En juin 2018, les syndicats des magistrats avaient obtenu des autorités maliennes un renforcement les mesures sécuritaires du personnels judiciaires et autour de toutes les juridictions du pays, après “l’enlèvement par des hommes armés du président du tribunal de Niono (Centre du Mali) en novembre 2017”. Des décisions jusque-là “non encore appliquées”, selon les grévistes.

“Il est possible de renouer le dialogue entre les différentes parties, parce qu’aucune d’elles ne veut aller à la rupture”, a affirmé M. Doumbia, à la fin des travaux, expliquant que “cette rencontre a permis de comprendre beaucoup de choses par rapport à cette grève illimitée”.

“Nous allons faire en sorte que les deux points d’achoppement qui concernent la sécurisation des juridictions et la relecture du statut des magistrats puissent évoluer”, a assuré le président de la commission lois à l’Assemblée nationale malienne, se disant, “optimiste et persuadé d’un dénouement assez rapide” de la situation.

 

afrique-sur7.fr

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