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Burkina / Coup d’Etat manqué de 2015 : Les ‘’cibles’’ de Soro étaient bel et bien des objectifs à abattre

La justice burkinabé poursuit 29 personnes  accusées d’avoir voulu libérer leurs camarades incarcérés à la prison militaire de Ouagadougou après le putsch manqué de 2015. Le caporal Madi Ouédraogo, principal mis en cause a déclaré être victime d’un complot après le refus d’exécuter des personnalités du pays. Il n’a pas manqué de faire de graves révélations.

Débuté il y a 12 jours, le procès des militaires soupçonnés d’avoir tenté de faire évader leurs frères d’armes alors détenus pour la tentative de coup d’Etat de 2015.

Au premier jour du procès, le Caporal Madi Ouédraogo a fait plusieurs révélations lors de son intervention devant le juge.

A l’en croire, Yacouba Isaac Zida, premier ministre de la transition, aurait échafaudé un plan visant l’assassinat de plusieurs personnalités du pays dont Gilbert Diendéré et l’actuel président de l’Assemblée nationale Salif Diallo.

Pourtant, ce dernier constituait une des cibles évoqué par Guillaume Soro dans les présumées échanges téléphoniques avec Djibril Bassolé.

Quoique le général Bassolé, soit à son tour désigné comme une cible à abattre dans le complot évoqué par le caporal Madi Ouédraogo.

En revanche si le nom de Chérif Sy, la seconde ‘’cible’’ du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, n’a pas été cité, tout porte à croire qu’il aurait également constitué une personne dont il fallait se débarrasser. En cause, sa qualité de président du conseil national de transition en 2015.

Le procès des 29 militaires se poursuit devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Le procureur a requis des peines allant de 24 mois à 10 de prison ferme contre les mis en cause.

Cyrille Leverbe / Laseve.info

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