04202024Headline:

Cameroun: Les élèves bientôt remis à leurs parents selon le ministre Joseph Beti.

Les soixante-dix-neuf élèves libérés, après 48 heures de captivité, à Bamenda, dans le Nord-ouest du Cameroun, l’une des deux régions en proie à des troubles sécuritaires, depuis plus d’un an, seront incessamment remis à leurs familles, a annoncé le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo, dans une note.
“Pris en charge par la cellule psychologique des Forces de défense et de sécurité et soumis à des visites médicales approfondies, à l’hôpital régional de Bamenda, les élèves libérés seront incessamment remis à leurs familles au soin de gouverneur de la région”, a indiqué M. Beti Assomo, dans le communiqué lu à la radio nationale.

Lundi, ces élèves de la Presbyterian Secondary School de Nkwen, à Bamenda avaient été enlevés ainsi que trois personnels administratifs dont le principal de cet établissement secondaire.”

Les “78 enfants, le chauffeur ont été retrouvés, à Bafut, à une vingtaine de kilomètres de Bamenda abandonnés par leurs ravisseurs, a expliqué le porte-parole de l’armée, le colonel Didier Badjeck, soutenant que “les terroristes, ont été localisés sur renseignement et écoute des conversations téléphoniques.”

“L’assaut a été proscrit pour ne pas faire courir de risques aux otages”, a ajouté le colonel Badjeck, précisant que “le proviseur, une enseignante et deux enfants manquent (toujours) à l’appel.”

Selon le ministre de la Défense, “les recherches se poursuivent activement afin de retrouver les quatre otages manquant à l’appel, car ayant été déplacés par les ravisseurs, avant l’arrivée sur les lieux des unités intervenantes.”

La libération des élèves intervient au lendemain de la prestation de serment du président Paul Biya, (85 ans), en fonction depuis le 6 novembre 1982 et réélu le 7 octobre pour un septième mandat consécutif.

Depuis fin 2016, le Nord-ouest et le Sud-ouest, les deux régions anglophones du Cameroun, traversent une crise sociopolitique. Débutée par des revendications corporatistes des avocats anglophones et des enseignants, pour protester contre certaines discriminations”, la crise s’est muée en conflit armé, fin 2017.

Les combats entre les forces de défense et de sécurité camerounaises et différents groupes séparatistes armés, réclamant l’indépendance des deux régions sont devenus quasi-quotidiens.

Quelques heures après cet enlèvement de masse, les Etats-Unis, l’Organisation des Nations unies (ONU) avaient appelé à la relaxe immédiate des élèves réitérant la nécessité d’une solution pacifique dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.

Début septembre, la rentrée des classes a été perturbée dans ces régions par des attaques armées contre des établissements scolaires.

 

koaci.com

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