04192024Headline:

Gabon : Washington exhorte la Cour constitutionnelle à publier les « détails des procédures »

bongo-obama

Après avoir exigé le recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote, lors de la délibération par la CENAP, les Etats-Unis exhortent désormais la Cour constitutionnelle à « publier les détails » des « procédures publiquement, par souci de transparence ».

« Maintenant que la décision a été annoncée, nous exhortons la Cour à publier les détails de ces procédures publiquement, par souci de transparence », a indiqué, dans une déclaration, l’ambassade des USA à Libreville.

Après avoir rejeté le recours de Jean Ping, la Cour constitutionnelle a donné Ali Bongo vainqueur de l’élection présidentielle avec 50,66% des votes contre 47,24% au candidat de l’opposition, Jean Ping. Ce continue de revendiquer «clairement » sa réélection, et dénonce une « décision inique » de la Cour constitutionnelle avant d’appeler « à faire respecter le choix des Gabonais».

Washington s’est dit reconnaissant « du fait que toutes les parties ont choisi d’utiliser les procédures légalement établies pour se prononcer sur leurs préoccupations de manière pacifique ». Selon le communiqué de l’ambassade des USA au Gabon, même si la décision de la Cour peut sembler problématique pour certains, « il est temps, à présent, de panser les blessures d’un pays divisé ». Les USA se disent, par ailleurs, « préoccupés par ce qui paraît être des arrestations arbitraires de supporters de l’opposition » et exhortent les forces de l’ordre « à user de retenue et à respecter les droits » des Gabonais.

L’Union africaine prend acte

Aussitôt après le verdict de la Cour constitutionnelle, l’Union africaine dit « avoir pris acte de la décision » de la juridiction. Le président en exercice de l’instance panafricaine, le Tchadien Idriss Deby à invité, dans un message, la classe politique gabonaise « au respect du verdict » de la Cour constitutionnelle. Pour l’UA, le pouvoir et l’opposition doivent ensemble œuvre pour «créer les conditions d’un dialogue politique » pour « plus de responsabilité ».

© OEIL D’AFRIQUE

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