Le ministère burkinabè de l’Urbanisme et de l’habitat a réaffirmé, vendredi face à la presse, son intention de réattribuer les parcelles non mises en valeur de la zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) de Ouagadougou à d’autres demandeurs.
“On est en droit d’engager la procédure de retrait et réattribution à d’autres demandeurs qui vont bénéficier du même délai de mise en valeur”, a dit le secrétaire général du ministère Léon Paul Toé, rappelant que le dernier paiement des parcelles à la ZACA était attendu en 2013 et le constat de leur mise en valeur devait se faire en 2018.
Selon M. Toé, le retrait des parcelles au profit d’autres demandeurs devrait intervenir à compter d’un mois.
La ZACA, créée le 3 novembre 2000, visait notamment à donner un “nouveau visage” au centre-ville de la capitale burkinabè et “présenter des opportunités pour le développement” des activités commerciales et administratives.
Au début des années 2000, des riverains ont été délocalisés de cette zone de 85 ha, “dans l’intérêt général de Ouagadougou, de la nation”, selon Paul Toé.
Actuellement, le taux actuel de mise en valeur des parcelles de la ZACA “est autour de 25%”, a-t-il souligné.
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