La quatrième était la bonne. La demande de mise en liberté requise par la défense de Tariq ramadan a en effet été accordée le jeudi 15 novembre 2018 à l’issue d’une audience à la Cour d’appel de Paris. Préalablement rejetée, la semaine dernière par les juges d’instructions et le juge des libertés et de la détention, l’islamologue s’est vu accordé la liberté sous caution. Il devra donc procéder au paiement de ladite caution qui s’élève à 300 000 euros mais également remettre son passeport aux autorités et se garder de quitter le territoire français. Il est d’ailleurs soumis à des visites hebdomadaires au commissariat.
Une autre condition posée par les autorités judicaires est l’interdiction pour l’islamologue d’entrer en contact avec les plaignantes et certains témoins de l’affaire. Incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février dans le cadre de cette affaire, cette liberté serait due, selon France 24 aux craintes des magistrats relatives à des pressions sur les plaignantes. Lesquelles avaient en 2017 dit avoir été abusé sexuellement par l’islamologue suisse respectivement en 2009 et en 2012. « J’irais fuir où ? Alors que tout va vers mon innocence. (…) Je vais rester en France et défendre mon honneur et mon innocence », a assuré pour sa part l’accusé.
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