La Haute cour constitutionnelle (la plus haute instance judiciaire) Malgache a enregistré 46 candidatures, dont les trois précédents présidents, en prélude des élections présidentielles prévues les 7 novembre à Madagascar.

Le président sortant, Hery Rajaonarimampianina, candidat à sa propre succession, Andry Rajoelina (président de 2009 à 2014) et Marc Ravalomanana (président de 2002 à 2009), désirent reconquérir le pouvoir d’Etat par les urnes.

Les deux derniers chefs de l’Etat avaient été empêchés de se représenter à la dernière présidentielle pour mettre fin à la crise politique qui régnait à Madagascar.

Ravalomanana avait été contraint en 2009 de quitter le pouvoir à la suite d’un coup de force de l’armée, qui avait alors placé son jeune rival Rajoelina à la tête du pays.

La crise politique de 2009 est une série de manifestations, d’émeutes et de confrontations politiques qui secouent le pays à partir de la deuxième moitié du mois de janvier 2009.

Elle oppose les partisans du maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, aux partisans de Marc Ravalomanana, président de la République de Madagascar.

A Madagascar, le Premier ministre de consensus malgache, Christian Ntsay nommé début juin a enfin dévoilé vendredi la date du 1er tour des élections présidentielles sur la grande île, fixé au 07 novembre 2018, conformément à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante.

Depuis fin avril, les tensions sont vives entre le président et l’opposition, et l’absence de dates fermes pour le scrutin y contribuait.

La date finalement retenue pour le premier tour est conforme à une proposition de la Ceni (organe en charge des élections), même si elle s’éloigne quelque peu des souhaits de la Haute cour constitutionnelle.

L’institution avait exigé que l’élection présidentielle soit organisée d’ici la fin de la saison sèche, c’est-à-dire septembre ou octobre. La dernière présidentielle en 2013 avait eu lieu en décembre.

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