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Mail: Une centaine de braquage et agressions enregistrés en six mois selon OCHA.

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dit avoir enregistré au premier semestre 2018 au Mali 100 incidents sécuritaires ayant affecté les travailleurs humanitaires contre 60 sur la même période en 2017.

OCHA a exprimé vendredi dans un communiqué son inquiétude devant le nombre d’incidents sécuritaires affectant les travailleurs humanitaires, qui est passé de 60 au premier semestre 2017 à 100 sur la même période en 2017.

Ces incidents sont notamment des braquages, agressions ou enlèvements.

Depuis janvier 2012, le Mali est secoué par une crise sociopolitique et militaire sans précédent, déclenchée par la rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA, mouvement Touareg) qui avait décrété la partition du Nord du pays.

Tirant profit du chaos occasionné par cette rébellion, des groupes jihadistes, liés pour certains à Al-Qaïda, se sont installés dans cette partie du pays et (ont également réussi des percées au Centre à partir de 2016.

Ils ont été en grande partie chassés en 2013 à la suite d’une intervention militaire internationale, de la France en particulier, mais subsistent encore dans certaines zones du Nord, n’hésitant pas à s’attaquer à l’Armée malienne et aux Forces internationales présentes dans le pays.

Ces groupes, mais aussi des bandits armés, s’en prennent régulièrement à des humanitaires.

En janvier 2016, Béatrice Stockly, une missionnaire suisse, a été enlevée à Tombouctou par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Elle avait déjà été capturée par ce groupe et gardée en otage durant neuf jours en 2012.

En décembre de la même année, Sophie Pétronin, une française travaillant pour une organisation humanitaire, a été enlevée par AQMI à Gao.

 

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