Le Premier ministre, Moussa Mara, a été forcé de plier bagages. Selon des sources autorisées, Moussa Mara n’aurait pas démissionné.

Il a été contraint sur fond de bataille féroce par les faucons du RPM (parti au pouvoir). Un vent de changement souffle sur à Bamako. Après plusieurs mois de guerre de tranchées au sommet de l’Etat, le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) vient de nommer Modibo Keita, un ex-apparatchik de l’establishment politique.

Ce dernier occupait jusque-là le poste de Haut représentant du chef de l’Etat dans le processus des négociations d’Alger. Son nom circulait depuis plusieurs semaines.

Aussi, les manoeuvres pour débarquer l’ex-désormais Premier ministre Moussa Mara allaient bon train. Sa tête était mise à prix, l’ancien chef du gouvernement, en poste depuis le 5 avril 2014, le savait. Beaucoup ergotent à Bamako que l’ex-sherpa paie pour son arrogance et son mépris qui l’éloignaient de son strapontin.
Ismael Aidara
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