Des informations selon lesquelles des militants présumés de Boko Haram auraient bombardé un groupe de Nigérians réunis pour regarder un match de football dimanche soir, ont fait 30 morts et environ 39 blessés.
L’incident s’est produit dans le nord-est du Nigéria, plus précisément à Konduga, une ville isolée de l’État de Borno. Cette attaque a provoqué le plus grand nombre de morts cette année dans une série d’attaques vicieux de Boko Haram.
La BBC a rapporté que trois kamikazes, deux filles et un garçon, avaient exécuté l’attaque. Bello Dambutta, le chef de l’équipe de secours, a déclaré à CNN: «Ils se sont positionnés à différents endroits dans le même secteur. La plupart des personnes décédées venaient du centre d’observation. Au moins 24 personnes sont mortes lorsqu’il s’est fait exploser à l’extérieur et que 21 personnes ont été blessées. ”
Plusieurs décès auraient pu être évités, mais les services d’urgence ont eu du mal à se rendre sur les lieux et n’étaient pas entièrement équipés pour gérer la situation. En fait, beaucoup de ceux qui ont été blessés ont été envoyés dans un hôpital de la capitale Maiduguri, l’hôpital local de Konduga ne disposant pas de suffisamment de ressources pour prendre en charge tous les blessés. Cela semble être une tactique de Boko Haram pour infliger des dégâts supplémentaires à la lumière des communautés défavorisées.
Bien que Boko Haram n’ait pas encore revendiqué la responsabilité de l’attaque, le groupe terroriste est connu pour sa persécution des chrétiens et d’autres influences occidentales supposées. Cette année seulement, ils ont mené plus de 2 attaques distinctes dans le nord-est du Nigeria, y compris plusieurs autres intimidations et menaces. Le groupe militant est également connu pour recruter dans leurs rangs des enfants enlevés de villes et de villages pour commettre des attentats-suicides. Aussi récemment que fin mai, Boko Haram a envahi des villages et des maisons chrétiens et détruit leurs vies. Cette dernière attaque reflète leur indifférence pour les vies innocentes.
