04192024Headline:

Ouagadougou: Les maux du système éducatif au Burkina demeurent.

Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) s’est inquiété mardi de ce que “les grands maux qui asphyxient le système éducatif” du Burkina “demeurent presque en l’état” alors que débute la rentrée scolaire et universitaire 2018-2019.

“Les grands maux qui asphyxient le système éducatif demeurent presque en l’état”, a déclaré dans un communiqué M. Badiel.

Ces maux, a-t-il précisé, sont notamment l’insuffisance d’infrastructures, le manque de personnels, les effectifs pléthoriques, les mauvaises conditions de vie des acteurs.

En octobre et novembre 2017, ainsi qu’en janvier 2018, les enseignants ont observé des grèves ponctuées de plusieurs manifestations publiques pour réclamer, entre autres, “l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la valorisation de (leur) fonction”.

Le 28 janvier, un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement et la Coordination nationale des syndicats de l’enseignement (CNSE).

Aux maux précités, Souleymane Badiel ajoute la question de l’insécurité qui “reste posée avec grande acuité”.

En 2017, il a été recensé au moins 15 attaques qui ont directement visé des écoles de la région du Sahel dans le Nord du Burkina.

En 2018, plusieurs irruptions d’hommes armés dans des écoles ont été enregistrées. Ces attaques ont occasionné la fermeture de centaines d’écoles primaires et affecté des dizaines de milliers d’élèves.

Face à la situation qui prévaut dans le secteur de l’éducation, la F-SYNTER invite ses militants à “se mobiliser pour des actions de défense d’une école démocratique et de qualité, de meilleures conditions de vie des travailleurs de l’éducation et de la recherche”.

 

afrique-sur7.fr

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