04252024Headline:

Présidentielle malienne: Plusieurs candidats de l’opposition malienne saisissent la cour suprême.

Onze candidats à la présidentielle de 2018 au Mali, qui disent ne “pas reconnaître les résultats définitifs proclamés le 16 août par la Cour Constitutionnelle”, ont saisi jeudi la Cour Suprême à l’effet de les réexaminer, estimant que la première institution “a manqué de partialité”.
Depuis le premier tour de l’élection présidentielle, le 29 juillet, l’opposition menée par Soumaila Cissé dénonce “des trucages et fraudes massives”. Au deuxième tour, elle a “rejeté catégoriquement et sans équivoque les résultats” officiels qui ont donné IBK vainqueur avec 67,16% et lancé une série de marches de protestation à Bamako, la capitale.

“Nous, Choguel Maiga, Daba Diawara, Dramane Dembélé, Oumar Mariko, Modibo Sidibé, Kalfa Sanogo, Mamadou Traoré, Mohamed Aly Bathily, Mountaga Tall, Moussa Sinko Coulibaly, Soumaïla Cissé, candidats à la présidentielle de 2018, avons introduit un recours auprès de la Cour suprême du Mali afin de constater la violation du droit par la Cour Constitutionnelle”, a déclaré l’un d’entre eux, le président des Associations pour le Mali (APM), maître Mohamed Bathily, le conférencier de circonstance.

Pour l’opposition, “les membres de la Cour Constitutionnelle (qui) ont pour obligation générale de s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leurs fonctions, (…) ont manqué de partialité” dans le verdict final de la présidentielle 2018 au Mali.

Poursuivant, Mohamed Bathily a, au nom des 11 candidats de l’opposition, demandé “à la Cour suprême malienne de ne pas procéder à l’investiture (du président officiellement réélu) Ibrahim Boubacar Keïta (IBK)”, prévue le 04 septembre, selon la constitution malienne, le temps pour elle “de statuer sur (son) recours”.

Ce front d’opposition a conclu en appelant la Cour suprême, garant du doit Malien à le “faire respecter, (…) pour l’avenir du Mali”.

 

afrique-sur7.fr

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