La Côte d’Ivoire semblait bien embêtée dans l’organisation du 5ème sommet union européenne – Union africaine, qui se tient les 29 et 30 novembre prochains, à Abidjan. Les dirigeants ivoiriens étaient embarrassés au sujet de l’invitation ou non de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Un Etat reconnu par une dizaine de pays africains, mais non encore reconnu par la Côte d’Ivoire, amie du Maroc farouchement opposé à,l’indépendence de cette partie de so territoire. Le gouvernement ivoirien n’ayant pas envoyé d’invitation à cet Etat, les pays qui l’ont reconnu avaient brandi la menace de boycotter le sommet d’Abidjan. Une situation qui a mis le président Ouattara et son équipe dans une posture délicate.
Mais, au final, Alassane Ouattara a trouvé la belle parade pour éviter un incident diplomatique avec son partenaire marocain. Au lieu que ce soit la Côte d’Ivoire qui invite la RASD, cette responsabilité a été laissé à l’Union africaine. Ce qui le dédouane face au Maroc. « Ce n’est plus la Côte d’Ivoire qui invite, mais c’est l’Union africaine quu a invité la République Arabe Sahraouie démocratique », révèle le confrère Jeune Afrique dans sa parution de ce dimanche 5 novembre 2017.
Il y a quelques jours, le président ivoirien, Alassane Ouattara, effectuait une visite d’amitié et de travail en Guinée, à Conakry, auprès de son homologue Alpha Condé, président en exercice de l’Union africane. Nul doute que cette question embarrassante, qui commençait à menacer la bonne tenue du sommet d’Abidjan, a motivé ce voyage inattendu, qui aura débouché sur un dénouement du cas de la RASD.
F.D.BONY
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