04192024Headline:

Une police judiciaire pour faire face au terrorisme au Burkina.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rémis Dandjinou, a annoncé mercredi la création d’une police judiciaire spécialisée dans le traitement dans actes liés au terrorisme, à l’issue d’un conseil des ministres.

“Il y avait une nécessité de créer cette police judiciaire spécialisée”, a déclaré M. Dandjinou, expliquant qu’en matière de lutte contre le terrorisme, les choses se passent ainsi dans les autres pays.

Les officiers de cette police judiciaire, a-t-il précisé, seront chargés de mener les enquêtes et travailleront sous la direction du procureur.

Il existe depuis 2009 au Burkina une loi anti-terroriste, qui a été révisée en décembre 2015.

C’est en avril 2015 que le Burkina a été pour la première fois la cible d’un acte terroriste.

Selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, d’avril 2015 au 15 septembre 2018, 118 décès liées à des actes terroristes sont à déplorer parmi lesquels on compte 48 au sein des forces de défense et de sécurité (FDS) (42 militaires et 06 paramilitaires) et 70 civils.

Plus particulièrement en 2018, il est dénombré du 1er janvier au 15 septembre 69 victimes dont 31 parmi les FDS (25 militaires et 06 paramilitaires) et 38 civils, ce “qui représente plus de 50 % du bilan total depuis 2015”, a précisé le chef du gouvernement burkinabè.

Rappelons que la dernière attaque terroriste ao Burkina a eu lieu dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre 2018, deux attaques terroristes ont été perpétrées dans les villages de Diabiga (60 km de Pama) et Kompienbiga (15 kilomètres de Pama) relevant de la province de Kompienga, région de l’Est.

Cette double attaque perpétrée contre des populations a coûté la vie à huit personnes.

 

afrique-sur7.fr

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