Téodorin Obiang (48 ans), fils du Président Equato-guinéen Téodorin Obiang N’guéma, par ailleurs vice-président, a été condamné ce vendredi 27 octobre 2017 en France à trois ans de prison pour biens mal acquis. Une ingérence dans les affaires d’un Etat souverain que Laurent Gbagbo avait longtemps dénoncée.
« Quand je vois des chefs d’Etats dénoncés en Europe pour y avoir investi, ça me fait pitié pour l’Afrique », s’était-il offusqué. Appelant à une fin de cette exportation des richesses du continent noir, l’ex-président ivoirien détenu à la prison de Scheveningen, à La Haye, a invité ses pairs à privilégier leurs pays. « Je ne passe pas les vacances en Europe…Si je mets mon pied sur le sol européen, c’est pour une réunion à laquelle je participe pour que le Côte d’Ivoire gagne…Dans mon environnement (mon pays Ndlr), il y a tout ce qu’il faut pour que je vive. », a-t-il ajouté avant de rappeler son combat panafricaniste pour la dignité africaine.
Après cette condamnation saugrenue de Téodorin Obiang à trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende, d’autres présidents africains sont dans le collimateur de cette justice française. Ce sont les présidents Denis Sassou Nguesso du Congo, le regretté Omar Bongo du Gabon ou encore le Centrafricain François Bozizé. Cette arme politique sert également d’épée de Damoclès sur les têtes des autres chefs d’Etats africains.
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