La force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) mise en place pour contrecarrer les insurgés en République démocratique du Congo, ne permet pas de réprimer les rebelles dans l’est du pays.
La force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) mise en place pour contrecarrer les insurgés en République démocratique du Congo, ne permet pas de réprimer les rebelles dans l’est du pays.
la Cour pénale internationale (CPI) entame une nouvelle enquête “préliminaire” sur les présumés crimes de guerre dans cette région instable.
la force est-africaine proclame depuis des mois des progrès, affirmant que les rebelles ont quitté les principaux bastions et ont été remplacés par ses troupes.
Mais ces annonces optimistes contrastent avec ce qui se passe sur le terrain, où les rebelles sont toujours en liberté et plus d’un million de personnes déplacées par leur avancée sont toujours dans l’incertitude.
Créée l’an dernier pour arrêter les rebelles du M23 qui se sont emparés de vastes étendues de territoire dans l’est de la RDC, la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) s’appuie sur des troupes du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda et du Soudan du Sud.
Le M23 dirigé par des Tutsi a remporté une série de victoires contre l’armée et les milices rivales depuis sa sortie de sommeil fin 2021, pénétrant profondément dans la province du Nord-Kivu.
La RDC a accusé à plusieurs reprises son voisin le Rwanda, membre de l’EAC, de soutenir les rebelles, une accusation que Kigali nie.
Les États-Unis et plusieurs autres pays confirment, ainsi que des experts indépendants de l’ONU, ont également conclu que le Rwanda soutenait les rebelles.
“M23 toujours là”
La semaine dernière, la force EAC a organisé un voyage de presse dans les zones déclarées libérées. Un journaliste de l’AFP a pu visiter et interviewer des habitants, malgré les restrictions.