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Après sa défaite au Burida/ Pat Saco: brise le silence «J’ai été trahi…

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Près de deux semaines après les élections pour le poste des représentants des auteurs-compositeurs et éditeurs de musique au sein du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), l’artiste Pat Saco, membre du célèbre groupe Zouglou Espoir 2000, n’a pas encore digéré cette défaite.

En effet, pour son collège où il fallait trois représentants pour siéger au conseil, Pat Saco est arrivé 5ème derrière Olivier Blé, Tiane, Koné Fontaly et Hamed Farras. Il crie à la trahison, alors que ses pairs l’avaient rassuré de leur soutien. Selon lui, cette trahison est à mettre à l’actif de la famille Zouglou dont il est l’une des grosses pointures. «J’ai été trahi», révèle-t-il.

Le binôme de Valéry soutient que son entrée au Conseil d’administration du Burida devait être une simple question de formalité à remplir lors de cette élection du jeudi 08 octobre dernier. Plus nombreux, les artistes Zouglou devaient sans difficulté lui accorder leurs suffrages. «Les artistes Zouglou sont les plus nombreux et constituent la grande partie de la manne financière du Burida mais malheureusement, ils n’étaient pas prêts pour moi», se désole-t-il.

Pourtant, il assure qu’il est passé par toutes les étapes pour expliquer le bien-fondé de sa candidature à sa ”famille”. «J’ai confié ma candidature à la famille Zouglou et au-delà, à tous les artistes. Et surtout que nous sommes les plus nombreux, j’étais confiant. J’ai même rencontré les ”Doyas” du Zouglou, à savoir les plus anciens, et dans ma démarche, j’ai également consulté les plus jeunes jusque dans leurs quartiers, ils étaient tous favorables», explique-t-il, avant de préciser que malheureusement, le jour du vote, plusieurs artistes Zouglou ont décidé de le sanctionner.

Il pointe du doigt le manager d’un célèbre groupe Zouglou qui a milité contre son élection. «Le manager d’un célèbre groupe Zouglou était le directeur de campagne de mon adversaire direct pour dire que je n’avais pas ma corporation avec moi. Jusque-là, je ne sais pas pourquoi», précise Pat Saco, ajoutant que pourtant son programme faisait la part belle au bien-être des artistes ivoiriens. «Dans mon programme, je comptais revaloriser ce métier tout en mettant un point d’honneur sur la lutte contre la piraterie. J’entendais redorer l’image des artistes ivoiriens, mettre des moyens à leur disposition pour leur permettre de se produire. Le Burida étant multidisciplinaire, je voulais fédérer toutes les énergies pour donner un mieux-être aux artistes», explique-t-il.

Malgré la déception, Pat Saco dit avoir tiré les leçons de sa défaite. «Je reviens plus fort dans quatre ans», promet-il.

Philip KLA

 

L’INTER

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