Côte d’Ivoire: Crise entre réfugiés de France, Baroan répond à Serges Kassy, «Tu prends tes rêves pour la réalité»
Nous indiquions dans un précédent article qu’un communiqué parvenu à KOACI.et signé de l’artiste Serges Kassy faisait état de la suspension de ses fonctions du président de l’Union des Réfugiés Ivoirien de France (URIF).
Selon le reggaemen, l’ex Directeur Général du Bureau Ivoirien des Droits d’Auteurs (BURIDA) Michel Baroan en acceptant de rencontrer un proche de Guillaume Soro (Ndrl Franklyn Nyamssi) de façon singulière, « « met en mal notre statut auprès des autorités de notre pays d’accueil, qui viole la convention de Genève sur les réfugiés et les statuts de l’URIF ».
La réaction ne sait pas attendre, via sa page officielle Michel Baroan réplique en qualifiant les agissements du chanteur de rêve, avant de préciser que l’URIF n’a pas été créé pour un soutenir un parti politique.
« URIF est une association à caractère social. Je ne fais pas de politique. Je suis une victime innocente des effets collatéraux de la crise (…). Je me suis retrouvé en exil parce que j’appartenais au groupe ethnique du président Laurent Gbagbo. Je ne suis pas membre du FPI », a –t-il précisé.
Pour l’homme qu’on taxe d’être proche de Gadji Celi, la crise qui secoue l’URIF serait le fait des agissements des individus qui selon lui voudraient inféoder l’organisation à caractère social (Ndrl article 2 des statuts) pour leur combat politique.
« L’URIF ne saurait être un combat au service d’un parti politique. URIF est un instrument qui sert exclusivement aux réfugiés ivoiriens en difficultés en France », a-t-il martelé, avant de lever un coin de voile sur sa rencontre avec l’émissaire du chef du parlement. « J’ai été invité par Nyamssi, c’était une rencontre informelle. J’ai dit à Nyamssi si Soro veut rencontrer les réfugiés vivants en France, il faut qu’il ait une saisine officielle », a-t-il relevé, et de lancer envers son détracteur. « Serge Kassy prend ses rêves pour une réalité. »
Michel Baroan se réclame toujours président de de l’Union des Réfugiés Ivoirien de France (URIF).
Après donc la Côte d’Ivoire, les partisans de Laurent Gbagbo exportent leur division en France. Une situation qui pourrait profiter à quelqu’un. Devinette…