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Exclusif /L’artiste Bially Franck Michael dit Yabongo Lova: Ce qu’il dit de son nouvel album, DJ Arafat et sa femme…

Bially Franck Michael ou Yabongo Lova pour les besoins de sa carrière artistique, s’apprête à mettre sur le marché du disque, un nouvel album de 12 titres intitulé « Plus qu’une Lumière ». Mais avant la date fatidique, l’artiste que nous avons rencontré fait la lumière sur carrière. Il revient sur plusieurs pans et actualité qui ont alimenté sa jeune carrière.

Quel est l’actualité de Yabongo Lova?

Il tourne autour du 2e album de ma carrière. Un album que je prépare depuis un bon moment et dans lequel je me suis véritablement investi pour faire plaisir à mes fans. C’est une œuvre de 12 titres qui sortira le 16 octobre 2017 prochain.

Qui est le producteur de ce prochain album?

Ce nouveau est une auto-production signée « Bissaguhé Music. Jai beaucoup appris de la dernière production. J’ai donc décidé d’expérimenter cela à mon niveau, en m’auto-produisant.

Pourquoi n’avoir pas procédé par la stratégie des singles avant la sortie de l’album?

Procédé ainsi pour moi, ce serait dilapider en quelque sorte mon inspiration. Et c’est trop de réflexions et stress en même temps pour faire cela et prêter plus le flans aux pirates. C’est donc vrai que l’album met du temps, mais ce sont plusieurs chansons à exploiter sur une longue période allant de 4 à 6ans au moins. Moi, c’est ainsi que je vois les choses.

Etant ton propre producteur, quelle stratégie as-tu mise sur pied pour surpasser le premier album?

J’ai d’abord plus travaillé sur cet album que le précédent, afin de relever le défis qui m’attend. J’ai bossé avec des professionnels pour que le produit final soit de qualité et meilleur que le précédent. Et en plus, la structure qui me produit est mienne. Nous nous frontons à cet effet, aux personnes idoines à travers des conseils et idées pour mener à bien cette mission.

Y a t-il eu des collaborations et quels sont les arrangeurs qui y ont travaillé?

Il n’ya pas de featuring. Mais nous en prévoyons dans la suite des choses pour essayer de booster l’album avec. Les arrangements ont été l’affaire d’Olivier Blé, David Tayorault et Sniper, sur ce nouvel album de Yabongo.

« Je respecte « Bosso » pour tout ce qu’il a fait pour moi… »

Qu’en est-il avec Bosso Production qui affirme que vous êtes encore liés par un contrat. Et par conséquent ton album ne peut sortir sans son accord…?

Rire! J’ai rien n’à dire… L’album est prêt et les dates sont fixées. On attend donc pour voir la réaction des mélomanes. Nous avons signé un contrat de 3ans en 2012 dont les clauses ne sont plus valables… Moi j’ai pas de problème avec Bosso et c’est un Vieux-père que respecte. J’ai décidé de poursuivre ma carrière et je suis prêt à toute éventualité. Pour le respect que j’ai pour lui et pour tout ce qu’il a fait pour moi, je ne peux rien dire de déplacé à son égard. Donc je préfère ne pas en parler…

Ton premier album a vraiment cartonné. Alors qu’est ce que cela t’a permis d’accomplir?

Je remercie Dieu avant tout, parce que ce n’était pas évident pour un premier album. Cette première œuvre de ma carrière m’a permis de voyager, de faire trois mois de tournée en Europe, de faire un concert dans une salle archicomble au palais de la culture… Avec cet album, j’ai aussi glané des prix et découvert d’autres horizons. Une anecdote, lorsque j’étais à Daloa, je rêvais de devenir un artiste célèbre à Abidjan. Chose qui s’est aussi accomplie. C’est un album qui m’a véritablement donné une autorité dans le milieu de la musique ivoirienne. Je ne peux que rendre gloire à Dieu.

 

Ayant été disc-jockey, l’on constate que ton Zouglou n’arrives toujours pas à se démarquer entièrement du Coupé-décalé à travers tes concepts musicaux et danses. Comment expliques -tu cela?

Mon objectif premier est d’unir ces deux musiques que sont le Zouglou et le Coupé-décalé, car je sais que ça donnera forcement quelque chose de positif. C’est pour cette raison que je m’efforce à créer des concepts et un style de musique où l’on retrouve ces deux genres musicaux. Et pour moi, nous devons faire des featuring entre nous artistes ivoiriens, sans tenir compte des genres musicaux que nous pratiquons. J’essaie donc de ne pas faire de discrimination dans ce que je fais…

« A Daloa, je rêvais de devenir un artiste célèbre à Abidjan »

J’aime le Coupé-décalé parce qu’ils y ont apporté la danse en plus. Nous Zouglou, sommes restés dans la chanson. Or lorsque les oreilles prennent plaisir, il faut aussi que les yeux prennent ce plaisir à travers la danse offerte. Raison pour laquelle moi j’essaie d’associer la chanson et la chorégraphie pour donner une autre couleur au Zouglou.

Yabongo a t-il toujours les doigtées de DJ ?

Bon là, je ne saurai vous le dire car ça fait longtemps que je ne me suis pas essayé aux platines. Mais je sais que j’ai toujours ça en moi, Rire!!!!

 

Ce que pense de DJ Arafat…

Amoureux du Coupé-décalé et ayant été disc-jockey, quel est le DJ que tu kiffes le plus ?

Je les kiffes tous, mais j’aime particulièrement DJ Mix Premier. Pourquoi lui? Parce qu’il ya de la mélodie dans la voix et beaucoup de mélancolies dans ce qu’il fait. Outre cela, j’aime bien l’ambiance qu’eux tous produisent. Mais je crois que les histoires de clash ont un peu fait baisser l’intensité des choses au niveau du Coupé-décalé.

Quel est ton regard sur DJ Arafat ?

Arafat c’est un ami. Je retiens que c’est quelqu’un de bien dans le sens où il est humain. Concernant son coté Buzz, c’est son choix et son style car c’est un américain dans la tête. L’on doit toujours parler de lui et c’est ainsi qu’il fonctionne. Et c’est aussi un maitre-mot dans le mouvement Coupé-décalé cette manière de faire, sinon tu seras écrasé. Arafat n’est pas quelqu’un de compliqué et j’aime bien son coté Bad-boy et « gangsta » car c’est cela qui le dissocie et l’impose aux autres.

Quels sont vos liens?

C’est juste mon pote. On se voit par moment. Lorsque nous sommes hors du pays, en France ou autres par exemple, il vient me soutenir si j’ai un spectacle, et vice versa. Dernièrement il est passé me faire une surprise à mon maquis à Yopougon, où nous avons partagé un pot. Et cela m’a fait plaisir!

Quel est l’artiste Zouglou qui est le plus proche de toi?

Les plus proches de moi dans le milieu Zouglou sont les membres de mon staff avec lesquels j’échange beaucoup pour booster davantage ma carrière. Les autres ce sont des amis et collègues avec lesquels nous entretenons des relations fraternelles. Nous nous soutenons souvent, mais nous ne sommes pas trop familiers.

 

Soum Bill, m’inspire…

Parmi les artiste Zouglou, lequel t’inspire le plus?

Sans hésiter, je dirai Soum Bill. Il m’a toujours inspiré. Pour confidence, j’ai acheté son dernier album et je me suis permis personnellement de faire la promo. A chacun de mes voyages, avec mes danseurs on faisait la promo en faisant jouer le CD. Et on faisait des chorégraphie, partout où nous allions pour la promo. J’aime bien ses textes, sa façon de chanter et sa façon d’être.

Que fait d’autre Yabongo outre la musique?

Nous avons monté la structure Bissaguhé Music. Je suis certes le premier artiste de cette structure, mais d’autres projets suivront afin que la structure vive et existe véritablement. Nous avons projet d’organiser aussi des festivals à Daloa et dans d’autres villes du pays. C’est donc à partir de ce nouvel album que « Bissaguhé Music » va véritablement prendre son envol.

Nous avons récemment eu écho que ton marquis a été fermé. Que s’est-il passé?

Nous avons effectivement eu quelques embrouilles avec les riverains. C’est normal car cela n’avait jamais existé dans ce quartier. Nous faisons uniquement du live les vendredis. Certaines personnes se plaignaient du fait qu’il y avait trop de bruit et donc une nuisance sonore. L’on a énuméré aussi une question d’insécurité et autres. Au final, après toutes les démarches et concertations à la justice et autres, l’on nous a interdit de faire du live. Mais nous sommes toujours en négociation avec les riverains. Le maquis est donc ouvert, mais nous ne faisons pas de live pour l’instant. Ce qui fait que la clientèle n’affluent plus comme avant.

Coté jardin, Yabongo est-il casé avec combien d’enfant?

Je suis avec ma compagne que j’ai doté le 06 juillet 2015. Il ne reste que le mariage. Nous avons deux garçons, Octave et Merveille qui vivent avec nous.

 

Te rappelles-tu de votre première rencontre?

C’était un samedi de l’année 2009. Rire! Elle et moi travaillions au maquis le Vélodrome de Yopougon. J’ai bien aimé sa façon d’être et je suis allé vers elle pour le lui dire. Au début, elle n’était pas prête… Mais tout s’est bien passé finalement… Rire. Elle est vraiment courageuse et me donnait pas mal de conseils. Et vu l’appui qu’elle m’apportait, nous nous sommes habitués l’un à l’autre et sommes restés ensemble depuis 2009 jusqu’à aujourd’hui. Avec nos deux enfants, nous réalisons ensemble nos projets.

Le jour le plus glorieux de ma carrière

Lorsque tu fais un bilan à mi-parcours, quel a été le jour le plus glorieux de ta carrière?

C’est la date du 05 décembre 2015, le jour de mon concert live au Palais de la Culture. C’est un événement auquel personne n’y croyait car je suis pratiquement le premier artiste Zouglou à affronter la salle de 4000places avec un seul album à mon actif. Et donc un gros doute planait quant à savoir, si j’allais réussir ce pari. Et ce jour là, lorsque je suis sorti et j’ai vu la foule qu’il y avait, j’ai coulé des larmes. J’ai intérieurement dit « Merci Seigneur! ». Et j’ai ensuite entonné une chanson que j’ai improvisée sur place.

La Drogue…chacun fait son choix!

Quel a été ta plus grosse déception?

C’est l’interprétation faite suite à mon accident de voiture avec Attito Kpata. Car je ne peux jamais faire de mal à Attito. Et que gagnerais-je à faire cela? Le malheur arrive à tout le monde. L’interprétation qui a été faite suite à cet accident m’a véritablement fait mal. Et cela a beaucoup détérioré les liens entre Attito Pkata et moi jusqu’à aujourd’hui.

Que penses-tu de la drogue dans le milieu des artistes?

Dans la vie chacun sait ce qu’il fait et de sa vie. Si quelqu’un a l’envie de fumer de la drogue ou boire un casier de bière pour aller chanter, c’est son choix. L’inspiration demeure divine.

 

Et toi que prends-tu pour aller chanter?

Moi je préfère ne même pas boire ou même fumer une cigarette. Je préfère chanter immédiatement car cela est plus naturel et réel. Il faut que l’artiste arrive à faire plaisir en étant lucide et c’est ce qui démontre véritablement son talent. Après avoir fini le travail, l’artiste peu maintenant aller faire ce qu’il a l’envie de faire ensuite. A la jeunesse, je dirai simplement que chaque chose à ses conséquences dans la vie. Même quand tu travailles trop, il ya des conséquences car tout abus tue. Réfléchis donc avant de poser tout acte.

Mon inspiration…?

 Yabongo a t-il déjà touché à la drogue?

Personnellement non. J’aime bien l’alcool, mais par moment. Lorsque je commence à composer une chanson, j’ai plus besoin de silence. C’est pour cela que je compose le plus souvent mes chansons, très tard dans la nuit. J’entends les genre raconter que je fume, mais je dis non car l’inspiration, c’est Dieu qui donne.

Pour revenir à ton album, as-tu un message particulier à lancer à tes fans et autres avant la sortie?

Je leur dirai qu’en 2012, j’ai sorti l’album « Lumière« . Par la grâce de Dieu, on a pu tourner avec cet album jusqu’aujourd’hui. Il était donc temps que je leur offre autre chose pour leur faire plaisir. Rendez-vous donc le lundi 16 octobre pour l’album « Plus qu’une lumière« . Je leur demande simplement d’acheter le CD stické et déguster avant de faire tout jugement ou commentaire.

Par A.K

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