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La 21e édition du festival Africajarc se termine

Image tirée de la bande annonce de «Jebel Banat», de Sharine Atif.

La 21e édition d’Africajarc se termine. Les derniers concerts se jouent ce soir sur la grande scène de Cajarc, ce petit village du Lot (sud-ouest de la France), transformé chaque année le temps d’un week-end en capitale culturelle africaine. Un festival dédié au continent, et qui a pour spécificité de toucher à toutes les disciplines, y compris le cinéma.

Avec notre envoyée spéciale à Cajarc, Sarah Tisseyre

C’est la salle des fêtes de Cajarc qui accueille les projections de films et les spectateurs curieux, comme Nathalie et sa famille. « C’est forcément une autre manière de filmer, d’autres histoires, d’autres réalités… C’est cela que je viens chercher », explique-t-elle.

Des longs métrages sont à voir, et pour la deuxième année consécutive aussi, une compétition de courts métrages. Certains n’ont jamais été vus en France, souligne Colin Dupré, en charge de la programmation. « Sur neuf films, on en a six qui sont des exclusivités au moins nationales, peut-être même francophones. Quatre films ont dû faire des sous-titres en français rien que pour nous », déclare Colin Dupré.« Cela nous permet de montrer des films originaux qui ont été très peu vus ailleurs, qui de toute façon sont très peu diffusés. » Puis d’ajouter : « Puisqu’on a reçu 220 films, cela nous permet de faire une sélection pointue et exigeante », assure-t-il.

Parmi les neuf courts métrages en compétition, dont certains ont déjà été primés aux festivals de Carthage ou Toronto, c’est Jebel Banat de l’Américano-Égyptienne Sharine Atif qui a remporté l’adhésion du jury d’Africajarc. Il raconte l’histoire de deux sœurs bédouines au Sinaï qui entreprennent un voyage vers la liberté pour échapper à un mariage forcé.

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