Ces jours-ci, Jennifer Ceres est au four et au moulin. La présentatrice télé, passionnée d’agriculture prépare activement la 5ème édition de la journée nationale de la valorisation de l’agriculture qui se tiendra du 30 juillet au 1er août 2015, à Daoukro.Mais, entre deux pauses, elle a bien voulu s’entretenir sur un sujet qui intéresse toutes les femmes : La beauté !
- Votre simplicité est-elle naturelle ou bien est-ce juste pour les besoins de l’émission ?
– Je dirai les deux. Je n’aime pas trop le maquillage parce que je n’ai pas assez de temps pour le faire. Parfois, je trouve cela un peu contraignant. Sinon, quand je me maquille, c’est que je suis énervée (Rire). Il faudrait aussi savoir que lors de nos différents reportages dans les villages, la population qui nous voit est déjà émue. Il ne faut pas en rajouter avec les artifices au risque de la mettre mal à l’aise. La simplicité est facteur de rapprochement, elle brise les barrières et facilite les échanges.
- Quels sont vos reflexes au réveil ?
– Je fléchis les genoux pour dire merci à Dieu. Après, je me brosse les dents, je consulte mon téléphone pour voir les derniers appels ou sms, je définis les priorités de ma journée, je prends une douche.
- L’accessoire de beauté qui ne vous quitte jamais ?
– C’est le gloss parce que je n’aime pas avoir des lèvres pâles ou sèches. Il faut de la brillance pour que la bouche soit mise en valeur. Si on n’aime pas trop le rouge à lèvres, le gloss fait pratique.
- Et dans votre garde-robe, qu’est-ce qui vous attire le plus ?
– C’est le pantalon. Je me sens prête à foncer avec, dans mon combat quotidien. Peut-être que je suis aussi un garçon manqué (Rire). Bon, mais cela n’empêche pas les gens de me voir en robe, en tailleur parfois.
- Alors, la tenue idéale pour aller au champ serait laquelle selon vous ?
– Pour les pieds, je porte des bottes. Toutes les femmes qui vont au champ n’en ont pas et portent des sandales, ce qui n’est malheureusement pas recommandé. C’est la raison pour laquelle mon équipe et moi, nous nous battons pour permettre à toutes ces femmes d’avoir des bottes pour éviter de se blesser, de se faire piquer par des insectes ou des reptiles.
Pour le vêtement, il n’y a pas d’exigence, mais je penche plus pour le pantalon qui est pratique, permet d’être relaxe tout en protégeant les jambes. Et on peut attacher dessus un pagne. Il faut aussi porter un foulard ou une casquette. On protège les cheveux du soleil, de la poussière, mais en même temps, on les discipline pour pas que les mèches gênent lors des travaux.
- Que pensez-vous de la dépigmentation ?
– Franchement, je ne trouve pas cela nécessaire. Je conseille à mes sœurs de rester telles qu’elles sont. On me dira que je suis métisse et que c’est facile de parler ainsi, mais la dépigmentation a de nombreux inconvénients qui finissent toujours par vous rattraper. Si vous avez eu la chance dans la jeunesse, vous en sentirez les effets un peu plus tard, dans la vieillesse. Je le dis très souvent, pour être bien dans la vie, il faut être de sa peau. Et si vous prenez une peau qui n’est pas à vous, vous ne pouvez pas être à vous.
- Le symbole de la beauté chez homme, c’est lequel ?
– Le physique d’homme ne m’attire pas au premier moment. Mais c’est plutôt sa bonté. Car, si un homme est plein de bonté, vous verrez que le reste se présente tout seul en lui.
Stephie Joyce
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