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Université FHB : “C’est gâté !” Le constat sur le terrain (Images)

Un scenario semblable à un film Western s’est produit à l’université, ce lundi matin. Débandade, course-poursuite, interpellations, jets de pierres, gaz lacrymogènes, coups de feu, ont été au menu dans le temple du savoir.

Dans un article publié le vendredi dernier sur notre portail web, nous vous annoncions une chaude journée ce lundi. Eh bien, nous n’avions pas eu tort.

Depuis une semaine, les étudiants de la FESCI ont lancé un mot d’ordre de grève. A ce titre, Assi Fulgence Assi, Secrétaire National de la Fesci a appelé ses camarades étudiants ce lundi 18 juillet 2016 à une grande mobilisation au sein de l’université. Sachant cette initiative, plusieurs unités de la police se sont donnés rendez-vous ce même jours sur les lieux.

 

Début de l’affrontement

 

Selon les témoins interrogés, les étudiants de la Fesci tenaient leur meeting d’explication aux étudiants lorsque plusieurs cargos de la police nationale ont fait irruption à l’université, prenant  d’assaut la présidence de cet établissement supérieur. Voulant empêcher les étudiants de tenir leur meeting, les policiers forment un cordon de sécurité et progressent en direction du lieu de meeting.

Voyant la réaction des forces de l’ordre, les étudiants, étant préparés à un tel scenario, mettent à exécution leur stratégie de riposte : Ils décident d’affronter les policiers. Étant en nombre supérieur, il réussissent à faire fuir les forces de l’ordre de leur rassemblement. Selon des informations, certains agents de la police auraient été lynchés par les étudiants en colère.

 

Devant cette humiliation, des renforts s’activent. Le CCDO, la BAE et la CRS viennent apporter leur appui pour donner une leçon à ses étudiants. La contre-attaque est fatale…

Le constat sur le terrain

Autour de 10 heures, les policiers verrouillent tous les périmètres qui donnent accès à l’université Felix Houphouët-Boigny. Une patrouille et des contrôles systématiques sont effectués sur tous les piétons qui longent la voie menant à l’université. A l’extérieur, ce sont plusieurs groupes d’étudiants apeurés qui prennent la tangente. Atmosphère au sein de l’université est pollué par le gaz lacrymogène. Un peu plus loin, au niveau de la scolarité centrale de l’université, une fumée s’échappe d’un bâtiment.” L’heure est vraiment grave” a martélé un étudiant présent sur le site de l’université.

 

Les policiers barricader l’axe université – Riviera II et obligent les automobilistes à faire le détoure sur l’autoroute l’échangeur.

Pendant que nous mettons l’information ligne, plusieurs étudiants sont encore piégés au sein de l’université par le blocus des forces de l’ordre.

Des étudiants ont été interpellés et conduits au sein de l’école de gendarmerie.

Pour rappel, les problèmes des étudiants sont d’ordre académique et d’ordres sociaux.

En initiant cette manifestation, la Fesci espérait se fait entendre par les autorités compétentes. En effet, l’organisation estudiantine se considère marginalisée. « Au lieu de résoudre nos problèmes, les autorités n’ont pour seuls intérêts que de nous déloger du campus au profit des Jeux de la francophonie… On nous demande de quitter le campus au plus tard à la fin du mois de juillet » s’était indigné le secrétaire national de la Fesci.

 

S’agissant de la manifestation de ce jour, Assi Assi Fulgence avait déclaré que cette initiative avait pour but d’exprimer leur mécontentement aux autorités compétentes. « Nous irons jusqu’au bout de notre grève pour faire entendre raison à qui de droit » a-t-il martelé avant d’appeler les autorités à « Il faut que nos autorités se penchent sur les problèmes des étudiants avec des solutions clés en main. Faute de quoi, nous n’abdiquerons pas ».

K.O.

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