L’émission Ana Rosa’ révèle la conversation entre Bruno Brasil et le cousin du plaignant peu après les faits.

Dani Alves est en prison provisoire sans caution depuis le 20 janvier. Le footballeur brésilien attend la tenue du procès pour un viol présumé d’une jeune fille de 23 ans dans les toilettes du VIP réservé de la discothèque Sutton à Barcelone.

Ce lundi, ‘L’émission Ana Rosa’ dévoile en exclusivité les messages échangés entre Bruno Brasil, un ami proche du joueur, et le cousin du plaignant quelques jours après les faits. Rappelons que les événements se sont déroulés à l’aube du 31 décembre dernier.

Bruno Brasil, qui visite habituellement Alves chaque semaine à la prison de Brians 2, et le cousin de la victime étaient présents ce soir-là dans ledit établissement de nuit, leurs messages sont donc très importants.

D’après le récit de la journaliste Mayka Navarro, c’est le confident du footballeur qui a contacté la jeune femme via Instagram. «Soyons frères. Ma maison est dans… Je ne suis pas toujours là, mais quoi que vous ayez besoin ici, je suis disponible», a-t-il écrit.

«J’ai aimé votre sœur et vous en tant que personnes. Je suis toujours prêt à rencontrer de bons amis», a poursuivi Bruno Brasil.

Un message qui a rapidement reçu une réponse de la cousine de la plaignante, bien que beaucoup plus concise. «Merci toi aussi. Bonne année», a répondu la jeune femme.

Différentes interprétations
Mayka Navarro raconte dans ‘l’émission d’Ana Rosa’ que cette conversation «est enregistrée dans le résumé, les messages ont été introduits par les Mossos».

«La vérité est que l’interprétation est disparate si elle est faite par l’avocat de la défense d’Alves ou par l’accusation», ajoute le journaliste. Et c’est que, selon les avocats d’Alves, «ils reflètent la normalité et assurent qu’au moment où cette conversation a eu lieu, le cousin savait déjà ce qui s’était passé dans la salle de bain».

De son côté, l’avocate de la victime a une autre interprétation de la conversation : «Ce que le chef brésilien a fait, c’est les contacter pour établir une relation et identifier si à un moment donné ils avaient l’intention de porter plainte.»