04202024Headline:

Affaire « attiéké va donner 20 000 milliards de F Cfa par an »/ KKB à son tour crache ses vérités à Soro

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Affaire « attiéké va donner 20 000 milliards de F Cfa par an »/ KKB revient à la charge

« Mon ami Guillaume Soro ne devrait ni être choqué, ni avoir honte de mes propos »
« Mon attiéké est industrialisé et emballé dans un paquet au design et aux normes irréprochables, prêt à l’export »

En faisant ma revue de presse, j’ai lu à la 6ème page du journal « Soir Info » du jeudi 22 octobre 2015, que monsieur Guillaume Soro s’est dit choqué par ma volonté d’industrialiser la Côte d’Ivoire à travers la transformation de nos produits de base.

 

Je voudrais lui rappeler que dans la 2ème partie de mon projet intitulé « comment financer notre industrialisation », il est clairement précisé comment la transformation industrielle peut et va créer des millions d’emplois. Notamment, dans l’industrie agroalimentaire.

C’est volontairement et pour véritablement interpeller les Ivoiriens, que j’ai pris l’exemple du manioc. Aujourd’hui avec la recherche et le progrès technique, nous pouvons produire jusqu’à 10 fois ce que nos parents produisent à l’hectare. De ce manioc, on peut produire notre attiéké national, mais également de l’amidon, et même développer une industrie du plastique, etc. C’est l’ensemble de cette économie qui représenterait 20 000 milliards de F Cfa.

Mon ami Guillaume Soro, ne devrait ni être choqué, ni avoir honte de mes propos car mon attiéké n’est pas celui dans lequel on peut mettre du sable ! Mon attiéké est industrialisé et emballé dans un paquet au design et aux normes irréprochables, prêt à l’export.

Toujours en faisant ma revue de presse, ceux qui se gaussent de mes propositions me verront conforter par les propos du président de la Banque africaine de développement (Bad), repris à la page 17 de la rubrique économie du journal « Fraternité Matin » de ce même jour où ce dernier appelle à une nouvelle vision de l’agriculture à l’occasion de la Conférence Internationale sur la Transformation de l’Agriculture à Dakar, appelée aussi « Nourrir l’Afrique », qui va permettre aux gouvernants et experts de débattre de la façon la plus efficace d’éradiquer la faim et la malnutrition en Afrique d’ici une décennie. Il sera aussi question d’échanger sur la manière de transformer le continent en une région exportatrice de denrées alimentaires, ainsi que sur les moyens de le hisser au sommet des chaînes de valeurs mondiales grâce à une industrialisation liée à l’agriculture.

Sans renier Gohou, ce personnage haut en couleur, bien apprécié par une majeure partie des auditeurs ivoiriens et que je respecte en tant que porte-parole de la culture ivoirienne, le planteur-candidat que je suis, se réjouit non seulement d’être en phase avec des experts mondiaux de la Bad, mais également comblé par ses collaborateurs et contributeurs, qui l’ont si bien orienté dans l’analyse de la filière agro-alimentaire. A cette date du 21 au 23 octobre, c’est bien au pays de la Téranga que Soro aurait dû être pour apporter son expertise et non à Ferké !

Je suis candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2015, heureux et fier d’être le candidat des jeunes. Dans une Côte d’Ivoire où la moyenne d’âge est de 19 ans et 4 mois, je pense évidemment que cela est un atout majeur, et plus encore lorsqu’il s’agit de faire de nouvelles propositions, telles que celle de « l’attiéké », largement commentée depuis le 19 octobre.

L’immense majorité de la population ivoirienne est composée de jeunes hommes et femmes à la moralité et au courage exemplaires. Cette jeunesse travaille dur pour gagner sa vie et aider les parents dans un pays qui a basculé dans l’instabilité depuis le coup d’Etat de décembre 1999. Si ceux qui sont mes opposants ne sont pas capables de reconnaître les quelques jeunes Ivoiriens dont le comportement fait honte à notre pays, les Ivoiriens, dans leur ensemble, le pourront car ils se reconnaissent tous dans « l’Ivoirien nouveau » dont je parle.

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