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Côte d’Ivoire Affi et Bédié se débattent, la Banque mondiale fâchée avec Ouattara

 

Pascal-Affi-Nguessan

Crise au FPI

Avant le congrès de décembre du Front Populaire Ivoirien (FPI), Le Patriote parle du « duel entre pro-Gbagbo et pro- » et se demande « Le FPI en 2 morceaux ? ». Le quotidien écrit : « Le combat à mort aura bel et bien lieu. L’arène s’y prépare, les combattants aussi. Reste plus que le coup de gong qui sonne le début de l’empoignade. Au soir du 14 décembre, on saura qui d’Affi, président sortant du parti à la rose, et de Laurent Gbagbo, son fondateur historique poussera tel un gladiateur après une rude bataille le cri de la victoire, sous les vivats de l’agora ».

L’Expression livre « les dessous de la guerre Gbagbo-Affi ». Il s’agirait d’une question d’argent, selon lui. Parce qu’Affi, à sa sortie de prison, aurait commis le crime de lèse-majesté de demander des comptes aux gérants du parti. Aussi, qu’il s’est plaint de ce qu’on lui a présenté quelques centaines de mille comme fruits des différentes opérations de récolte de fonds lancées pour réactiver le parti, là ou la direction s’attendait à des millions. Convaincu que les caciques du FPI ne sont pas prêts à mettre la main à la poche, Affi a donc décidé de prendre ses responsabilités en faisant de la realpolitik à travers son adhésion au processus de réconciliation. Une action qui a été vue par les autres comme une trahison, explique le journal.

Dans cette bataille, Le Temps barre à la Une « Parti négocier le soutien de Gbagbo : l’émissaire d’Affi échoue à la Haye ». Et ajoute « Comment Affi veut tromper les militants du FPI ». Selon le journal, Affi raconte qu’il a le soutien de Gbagbo pour sa candidature, après que son émissaire ait rencontré Gbagbo. Mais le journal affirme que ce dernier serait revenu refroidi. Sans être certain de l’issue de la rencontre entre les deux hommes, Le Temps soutient que « Laurent Gbagbo dit niet à Affi »

AU PDCI, tout n’est pas aussi clair

Dans le cadre de la présidentielle de 2015, Soir Info fait savoir que « Banny prépare un coup fumant », qu’il a reçu pour cela certaines personnalités. Selon un article de Jeune Afrique, Banny « refuse encore d’officialiser sa propre candidature, mais ses proches s’en chargent pour lui-et l’on a à peine croire qu’ils le fassent sans son aval. Et il s’organise dans ce sens. « L’Ouest est à conquérir et constitue un enjeu électoral crucial », a expliqué un de ses proches qui d’ailleurs a sillonné la région.

Pour sa part, le diplomate Essy Amara « est très fâché », nous dit L’inter. Il le tient d’une interview avec Prosper Kotchy du comité des sages du PDCI-RDA. Ce dernier confirme que « Essy Amara est bel et bien le candidat du PDCI-RDA pour la reconquête du pouvoir d’État en 2015 ». Par conséquent, « il m’a dit qu’il a lu l’article de votre confrère et qu’il n’était pas du tout content. Mais qu’il viendra quand nous serons prêts. Actuellement, c’est nous les membres du comité de soutien qui demandons à Essy Amara de rester un peu en France. Dès lors qu’on sera prêts, il viendra. Je vous l’ai dit, il est bel et bien le candidat du PDCI-RDA », a insisté Kotchy.

Quant au président Bédié du PDCI-RDA, Le Mandat qu’il « rassure des irréductibles » de son parti au sujet de son appel à faire de Ouattara le candidat unique de leur alliance en 2015. Les frondeurs de cet appel, à savoir la coalition pour le respect des résolutions du 12è congrès du PDCI-RDA, ont rencontré Bédié et ont parlé avec lui.

Retour d’exil

Des pro-Gbagbo ont mis fin à leur exil. « Six pro-Gbagbo sont rentrés hier, à Abidjan », titre L’inter. Ce sont Lia Bi Doua Youa, William Atteby, Nado Clément, Benjamin Asté Yapo, Hervé Siaba et Désiré Porquet. À leur arrivée, ils ont été reçus par la direction du FPI. Désiré Porquet a indiqué que vu le décès de plusieurs exilés dans les camps de réfugiés, « la seule préoccupation des survivants est de rentrer le plus tôt possible sans condition ». Nord-Sud Quotidien livre les raisons pour lesquelles ils sont rentrés, selon William Atteby. « Nous sommes venus pour participer à la fête car, pour nous, le congrès de cette année sera une fête » Parlant de ceux qui sont encore en exil, Atteby dit : « Ils ne sont pas venus parce qu’ils aiment l’exil. Non, l’exil est un moment pénible ». De ce retour, les journaux de l’opposition proches de Laurent Gbagbo n’en ont pas parlé. les exilés de retour seraient du clan d’Affi N’guessan.

Colère de la Banque mondiale

« Partage inéquitable des richesses, fort taux de pauvreté…Ah la Banque mondiale est fâchée ». Tel est le titre à la Une de Le Mandat. En effet, Ousmane Diagana, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, a déclaré qu’« il y a de vrais exclus » dans la répartition des richesses du pays. « J’ai parcouru le pays. Il y a de vrais exclus ». L’inter rapporte l’inquiétude de la Banque au sujet de la pauvreté en Côte d’Ivoire. « Le niveau de pauvreté reste élevé et inquiétant en Côte d’Ivoire si on le compare avec le potentiel de croissance de ce pays…Il faut créer les conditions pour que chaque citoyen soit heureux. Les richesses doivent être partagées de manière équitables. Lg Infos a fait son titre les propos de Diagana sur le niveau élevé de la pauvreté en Côte d’Ivoire avec en appel de titre « la Banque mondiale assène ses vérités à Ouattara ». Dans le même élan, parlons de l’affaire de détournement dont est accusé Hamed Bakayoko par Médiapart. Le ministre de l’Intérieur ivoirien a réagi dans un communiqué relayé par Le Patriote. Reconnaissant avoir échangé avec le groupe Gunvor, « Mon contact avec ce groupe se limite à ces deux rencontres, qui ne sont que des rencontres classiques dans le cadre du travail gouvernemental. Je m’étonne qu’une lettre de remerciement fasse l’objet d’interprétations tendancieuses. Pour être clair, je n’ai perçu aucune rémunération d’aucune sorte du groupe Gunvor. Personne ne peut et pourra établir le contraire », a écrit Hamed Bakayoko.

linfodrome.com

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