La convention porte sur “le financement, la réalisation et l’exploitation du système de transport ferroviaire urbain de personnes dans le district d’Abidjan”, précise un communiqué publié lundi.

Le projet, qui doit doter Abidjan d’un “mode de transport en commun moderne à l’instar des grandes métropoles”, vise à ” améliorer la mobilité, la fluidité et la sécurité du trafic urbain et ainsi que la qualité de vie des populations”, ajoute le communiqué.

La convention régit le démarrage des études détaillées et la réalisation des travaux préparatoires avant la mobilisation des partenaires financiers en vue d’atteindre l’objectif de mise en service d’une première étape en décembre 2019 et de l’ensemble de la ligne en septembre 2020, toujours selon le communiqué signé de Star.

La ligne 1 du métro d’Abidjan, d’une longueur d’environ 40 km, permettra de relier la commune d’Anyama (banlieue au nord d’Abidjan) à celle de Port-Bouët jusqu’à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny (au sud) en passant par les communes d’Abobo, Adjamé, Plateau, Treichville, Marcory et Koumassi.

L’exécution de ce projet va durer 5,5 ans. La mise en service de la phase 1 du projet est prévue en octobre 2019 qui sera suivie de la phase globale en octobre 2020. Le ministre des Transports, Gaoussou Touré, a exhorté les parties prenantes à respecter les délais d’exécution du Métro Abidjan ligne 1 qui pourra desservir de façon journalière 300.000 personnes.

Les actionnaires fondateurs de Star sont constitués par un groupement d’entreprises franco-coréennes comprenant Bouygues Travaux publics, DTP, Dongsan engineering, Hyundai Rotem et Keolis.

(KO.O avec Xinhua)