Des chefs d’Etat africains à savoir l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Gondé et la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf ainsi que le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ont exprimé mardi leur optimisme quant à l’atteinte de l’émergence de l’Afrique à l’horizon 2063, envisagé par l’Union Africaine.
Ces présidents étaient présents à l’ouverture de la Conférence internationale de l’émergence de l’Afrique (CIEA) qui se tient de mardi à jeudi à Abidjan sur le thème « La mise en œuvre des plans d’émergence ». La CIEA Initiée par le gouvernement ivoirien, la BAD et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin d’échanger sur les bonnes pratiques africaines en matière de mise en oeuvre, et d’en partager les outils et méthodes.
« L’espoir est permis car nous sommes déterminés », a déclaré le président guinéen. Pour son homologue du Sénégal, la volonté et la détermination pour l’émergence est au cœur des stratégies de développement des pays africains. Pour lui, au regard des avancées, l’Afrique « se trouve sur la bonne voie de l’émergence » .
Les chefs d’Etat ont ainsi admis qu’en dépit des actions qui ont permis d’enregistrer des progrès en Afrique, des efforts restent à fournir. Il s’agit notamment de réformes structurelles, de la modernisation, de l’industrialisation et de la diversification de l’économie, du renforcement des infrastructures, de l’amélioration du capital humain, de la sécurisation des biens et des personnes, de la santé, de la bonne gouvernance, de l’inclusion sociale.
Selon le président Ouattara, pour atteindre l’objectif de l’émergence, les gouvernements doivent veiller à la qualité et à la pertinence des plans d’émergence qui doivent être adaptés aux contextes socioculturels des pays, garantir une réelle volonté politique, assurer la distribution des richesses, entre autres.
AIP