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Côte d’Ivoire : Exclusif /Decouvrez Les primes payées aux enseignants-chercheurs

Chose promise chose due. Le gouvernement ivoirien a respecté sa parole donnée aux enseignants-chercheurs relativement au paiement des primes de recherches.

« Le paiement des primes est effectif. Moins de 24 heures après la prise de décision, l’Etat s’est acquitté de son devoir »,  a déclaré  tout heureux  le Professeur Johnson Kouassi, le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC) de Côte d’Ivoire.

Depuis avril 2015, la CNEC, principal syndicat des enseignants des universités publiques, faisait par intermittence des arrêts de cours pour obtenir l’amélioration des conditions de travail des enseignants. Cette organisation réclamait une « revalorisation des primes de recherches et de salaires liée à l’application du système licence-maîtrise-doctorat (LMD) » dont le paiement étaient par ailleurs en retard. Ces primes étaient perçues deux fois l’an en raison de 400 000 FCFA par versement. Les enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire réclamaient également un relèvement des heures supplémentaires fixées actuellement à 5 500 FCFA pour les maîtres-assistants et à 7 000 FCFA pour les professeurs titulaires.

Ces revendications avaient eu un bon écho auprès du gouvernement. Le mercredi 23 mars dernier, réuni en conseil des ministres, le gouvernement décidait de revoir à la hausse les primes de recherches.

« Nous avions arrêté les cours pour deux problèmes. Le premier est relatif aux primes de recherches qui étaient en retard. Elles sont payées effectivement. Le second concerne les abattements sur nos heures complémentaires. Il y avait trop de taxes. Madame la ministre a convié les enseignants, les DAAF et les comptables des différentes structures sous sa tutelle, pour un exposé face aux directeurs de la direction générale des impôts. Le sous-directeur de la DGI a coupé court et signifié que désormais, pour les heures complémentaires, ce serait 7,5% de prélèvement. Nous attendons que cette promesse soit effective. Nous pouvons donc dire à 100% que ce pour quoi nous avons arrêté les cours est satisfait », conclu Johnson Kouassi.

Le point de désaccord entre les enseignants et autorités est levé. D’où l’incompréhension autour du regain de violence sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Il est temps de mettre chacun devant ses responsabilités.

Richard YASSEU

Politikafrique

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