04202024Headline:

Côte d’Ivoire: L’économie ivoirienne est sur une pente ascendante.

L’économie ivoirienne est sur une pente ascendante, mais elle n’est pas aussi reluisante que la présentent les autorités de la Côte d’Ivoire. Nonobstant des avancées notables, la Banque mondiale vient de dénoncer, dans son 8e rapport, des tares dont elle souffre.

Le rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne

Jacques Morisset était à l’Auditorium de la Primature d’Abidjan-Plateau, ce jeudi 21 février, dans le cadre de la cérémonie de présentation du 8e rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne. Le chef des programmes de l’Institution de Bretton Woods en Côte d’Ivoire s’est prononcé sur le thème : « Que la route soit bonne, améliorer la mobilité urbaine à Abidjan ». Dans son rapport, le Polytechnicien révèle que la croissance économique est sur une bonne dynamique. Le taux de croissance, avoisinant les deux chiffres, est le plus élevé de l’UEMOA et parmi les meilleurs au monde.

Cependant, cette économie est présentée comme peu inclusive. De même, les contraintes de la mobilité dans la ville d’Abidjan constituent un véritable obstacle au développement économique du pays. La BM explique toutefois que « l’urbanisation peut aider les entreprises de la Côte d’Ivoire à devenir plus productives et les ménages à mieux vivre, en leur offrant des emplois, des écoles pour leurs enfants et de meilleurs soins de santé que dans les campagnes, à condition qu’elle soit planifiée et maîtrisée ».

Aussi, le projet du Grand Abidjan devrait permettre d’améliorer l’urbanisation et la mobilité quotidienne des usagers. Car d’ici à 2050, la capitale économique ivoirienne comptera environ 10 millions d’habitants. Il convient donc d’anticiper, dès maintenant, sur cette explosion démographique.

Adama Koné, ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, a, pour sa part, énuméré les difficultés auxquelles étaient confrontées les autorités ivoiriennes. « La première tient aux déficiences des infrastructures de transport ; la deuxième est relative à la faiblesse du transport public à Abidjan, qui représente moins d’un déplacement sur dix et la troisième se rapporte au non-respect des règles, avec un nombre élevé d’infractions au Code de la route », a-t-il déclaré, avant de rassurer le Représentant Côte d’Ivoire de la Banque mondiale de ce que les dispositions seront prises par le Gouvernement ivoirien afin de mettre en œuvre les

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