04202024Headline:

Economie nationale: Voici la somme que le Fmi décaisse pour…

Le Fonds monétaire international (Fmi) a mobilisé une enveloppe de 136,6 millions de dollars soit un peu plus de 76 milliards de F Cfa en faveur de la Côte d’Ivoire.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a en effet approuvé le 18 juin 2018, le décaissement de ressources d’un montant global de 76 582 139 920 de F Cfa à l’issue des consultations 2018 au titre de l’article IV ainsi que les troisièmes revues des accords au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec) et du Mécanisme élargi de crédit (Mec). Selon les responsables de l’institution financière, cet accord fait suite aux efforts consentis par les autorités ivoiriennes pour maitriser le déficit budgétaire en 2017 et la volonté affichée d’atteindre l’objectif fixé pour 2018 et à remplir le critère de convergence de 3% du Pib établi à l’échelle de l’Uemoa en 2019.

Ils ont par ailleurs salué les perspectives de croissance qui devrait atteindre une moyenne de 7% sur la période 2018-2023. Les services du Fmi ont cependant relevé plusieurs questions sur lesquelles ils ont invité les autorités ivoiriennes à se pencher. En l’occurrence l’accroissement des recettes afin d’atteindre les objectifs budgétaires, le renforcement de l’administration des recettes et la gestion des finances publiques, une gestion prudente de la dette et des finances et le renforcement de la stabilité du secteur bancaire et la poursuite des discussions avec le secteur privé pour parvenir à un consensus sur la réforme fiscale. « Il sera nécessaire de continuer de mettre en œuvre des réformes qui favorisent une croissance viable et inclusive.

De nouvelles améliorations du climat des affaires contribueront à faire de l’investissement privé le moteur principal de la croissance. », a également suggéré Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du Fonds. Et d’ajouter : « Les administrateurs encouragent les autorités à continuer de mettre en œuvre des réformes qui favorisent une croissance durable et inclusive afin de réduire la pauvreté et de renforcer la cohésion sociale. Ils notent qu’une amélioration des infrastructures dans les secteurs du transport, de l’électricité et de l’hydraulique produirait des gains de productivité dans l’agriculture et l’industrie. Ils encouragent les autorités à assurer un financement adéquat pour les infrastructures essentielles et le filet social en accélérant la mobilisation des recettes.

De nouvelles améliorations du climat des affaires, y compris un renforcement soutenu de la gouvernance, contribueraient à faire de l’investissement privé le moteur principal de la croissance ».

Dette. S’ils reconnaissent que « le risque de surendettement reste modéré », les services du Fmi recommandent toutefois de suivre de près les indicateurs de liquidité de la dette extérieure et de solvabilité. Par ailleurs, soulignent-ils, la préservation de la trajectoire de consolidation budgétaire permettrait de limiter le recours au financement extérieur tout en contribuant à atténuer les risques liés à un éventuel durcissement des conditions financières internationales. « Il sera important aussi de surveiller les risques budgétaires liés aux entreprises publiques et aux partenariats privés-publics. Les administrateurs notent que le secteur financier est globalement stable, mais engagent les autorités à redresser les poches de vulnérabilité », a fait remarquer M. Furusawa.

A ce propos, il a relevé la nécessité pour le gouvernement d’accélérer la restructuration du secteur énergétique. Cela, en vue d’en préserver la viabilité financière et de soutenir la croissance économique. Spécifiquement, ils ont invité à la résolution prochaine de la question des arriérés accumulés par le secteur public dans le secteur notamment la restructuration de la dette de la Sir « d’ici fin août 2018 ».

 

 

linfodrome.com

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