Factures frauduleuses d’électricité en Côte-d’Ivoire: Les montants à rembourser aux clients connus au paiement

Les avoirs à rembourser concernant le trop-perçu des factures d’électricité de janvier 2016 pour les abonnés n’ayant pas encore soldé leurs factures, seront communiqués lors du règlement, a annoncé le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Dominique Kakou, sur les antennes de la télévision nationale.

« Pour les abonnés ayant en leur possession les factures non encore réglées, les avoirs seront portés à leur connaissance au moment du règlement de sorte qu’ils n’auront à régler que le solde », a indiqué M. Kakou, au journal télévisé de 20 h.

A l’occasion de la fête du 1er mai, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exigé l’annulation de l’ajustement tarifaire intervenu en janvier 2016 et demandé le remboursement du trop-perçu aux usagers.

La hausse de 16% arrêtée par le gouvernement « n’a pas été correctement appliquée » et certains abonnés ont connu une augmentation « beaucoup plus élevée que celle initialement prévue allant jusqu’à 30%, 40% ou 50% », avait souligné M. Ouattara.

Les abonnés au tarif social, au nombre de 400.000 (30%) ont été touchés par la mesure d’augmentation à hauteur de 6% en juillet 2015 et les industriels, 10%.

En ce qui concerne « les abonnés ayant payé leurs factures sur la période de juillet 2015 à mars 2016 », M. Kakou a relevé qu’ils verront « leurs avoirs inscrits sur les prochaines factures ».

Il a par ailleurs noté que les dates limites de paiement des factures qui ont déjà fait l’objet d’un report du 04 au 17 mai sont renvoyées au « 31 mai pour les clients prépayés et au 07 juin pour les clients industriels ».

« Les montants des avoirs seront communiqués à partir du lundi 23 mai 2016 afin de continuer à garantir la fourniture d’électricité et de l’énergie de qualité à des coûts raisonnables », a annoncé le chef du gouvernement ivoirien Daniel Kablan.

Plus de 1,3 million de personnes sont abonnées au réseau électrique en Côte d’Ivoire.

DEK /Par Déborah Kimou

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