Moins d’une tonne de pétrole brut s’est déversée suite à la fuite de produits, constatée sur un pipeline de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), dans la nuit du samedi 23 juin 2018, à proximité du marché de nuit de Port-Bouët.
C’est l’estimation faite par le Centre ivoirien anti pollution (Ciapol), et qui a conclu qu’il n’était pas nécessaire d’enclencher le plan Pollumar. « Le Ciapol, informé, s’est rendu sur les lieux pour les constats d’usage, et a informé l’autorité de tutelle, du niveau du déversement, qui était inférieur à une (01) tonne. Aussi, la cellule de crise du Plan Pollumar n’avait-elle pas besoin d’être convoquée », a-t-il indiqué, dans un communiqué de presse rendu public, le mardi 26 juin 2018. Ce communiqué ajoute, toutefois, qu’un comité de crise a été installé à la Sir, avec la participation du Ciapol, et un compte rendu régulier est fait au ministre de l’Environnement.
« Le Ciapol tient à informer les populations que les mesures suivantes ont été prises : la sécurisation du lieu de déversement ; le pompage du produit déversé ; le décapage des sols souillés en vue d’un traitement. Au regard de ces initiatives, le Ciapol rassure les populations qu’il n’y a aucun danger en l’état actuel. Les populations riveraines sont invitées à respecter les consignes de sécurité », a recommandé notre source. Rappelons que le plan pollumar a pour objet de fixer les responsabilités et d’assurer une intervention rapide et efficace dans les opérations de lutte en cas de pollution ou de menace de pollution par les hydrocarbures ou des produits chimiques, des milieux marins, lagunaires ou de la zone côtière.
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